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Pour LFI, à l'instar de cette frange perdue de la gauche, sa lutte n'est pas directement contre les ultra conservateurs, les transphobes et les anti-avortement. Elle n'est même pas contre le fascisme.
Sa lutte s'appuie d'abord sur l'origine ethnique, la couleur de peau et la religion des individus. Elle n'acceptera donc pas les idées des suprémacistes blancs, des intégristes chrétiens et de l'extrême droite nationaliste en général. En revanche, elle soutiendra ces mêmes idées (ou, au mieux, les relativisera) si elles émanent de l'extrême droite musulmane et/ou des "non blancs" (pour reprendre leur terme).
C'est ce que nous appelons le néoracisme, le racisme victimaire.
Ce racisme ne part plus du haut pour considérer l'autre comme inférieur. Il part du bas pour considérer l'autre comme oppresseur. Ce changement de paradigme, en percevant les uns comme des victimes éternelles et les autres comme des bourreaux par nature, permet d'accepter voire de défendre des ultra conservateurs, des transphobes et des anti avortement s'ils sont "non blancs" ou se présentent comme "musulmans".
Voilà pourquoi, par exemple, LFI déteste Charlie Kirk mais n'a aucun problème à s'afficher et parader avec le militant d'extrême droite musulmane Elias d'Imzalene.