Responsabilité collective.

Nos églises brûlent les unes après les autres, en raison sans doute d’une prolifération de mégots facétieux capables de détruire à eux seuls des poutres imputrescibles et quasi pétrifiés, comme chacun sait...
La responsabilité devant cet état de fait est collective.
Cette semaine, Sainte-Sophie à Istanbul a fait l’objet d’une réislamisation agressive comme jamais semblable fait ne se déroulerait ici chez nous à l’encontre d’une mosquée.
Avez-vous entendu les instances mais aussi les ouailles chrétiennes s’élever vraiment avec autorité et vigueur, avec une saine révolte, pour dire «maintenant ça suffit» et taper du poing sur la table au lieu de constamment tendre l’autre jugulaire et à part suivre les molles et hypocrites mélopées du Pape François se disant «affligé» ?
C’est sûr que quand on est affligé, ça fait beaucoup avancer les choses, ça fait drôlement peur, surtout lorsqu’on passe par ailleurs son temps à vanter et stimuler la déculturation no-border de l’Occident sur fond de «vous n’aurez pas ma haine» et de grotesque soumission tant à l’entrisme de l’islam politique qu’à la crise migratoire incontrôlée voire encouragée.
Par ailleurs, les pouvoirs publics sont coupables d’un laxisme éhonté envers certains phénomènes désormais passés dans la vie quotidienne, mêlant islamisme (dont on a appris qu’il fallait désormais lui accoler le qualificatif de «radical», parce que visiblement maintenant «islamisme » ça passe crème) et délinquance. Des braves petits gars brisés par la vie, sans doute.
Enfin, la situation du patrimoine est calamiteuse dans ce pays d’une manière générale, et tandis que l’on essaie de donner des gages à de dangereux incultes prêts à déboulonner nos statues et monuments, l’on ferait mieux de mobiliser toute la nation pour sauver ce qui fait son socle historique et civilisationnel avant qu’il ne soit trop tard.
Il en sera de cet incendie comme de toutes les autres agressions et négligences coupables actuelles subies par notre société : de l’émotion, des mots creux et ronflants, eh puis strictement rien puisque la pègre est protégée.
Ma foi.