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Signet Loupe

Les lendemains qui déchanteront !

Certains, stupides, à courte vue, petits bourgeois convenables de la petite gauche molle ou droitards macro-compatibles, se réjouissent de la censure appliquée par les plateformes de réseaux sociaux à l’encontre d’un président des États-Unis sortant qui a rassemblé plus de 74 millions de voix, soit le plus grand nombre de voix jamais rassemblées par un président sortant.

Battu au collège électoral par le jeu des swing states avec un écart d’environ 30000 voix, comme le rappelle avec expertise Régis de Castelnau, et quoi que l’on pense de l’individu Trump, celui-ci a su rassembler un nombre très important d’Américains, malgré la haine hystérique qui n’a cessé de contester sa légitimité par tous les moyens depuis 4 ans (sans que l’on couine alors à la remise en question factieuse de la légitimité du vote) : médias mainstream, milieu du show-biz remonté comme à la parade, activistes sociétalistes politiquement corrects complètement déchaînés, militants wokes en état de zombification, gravissimes émeutes de rues et lynchages violents encouragés par la bien-pensance, etc.

N’ayant pas le côté polissé (et cultivé) habituel du monde politique, Trump, lui, est allé jusqu’au bout de son combat, en tenant un discours dans lequel il redit que l’élection a été volée. Il a le droit.

Rappelons au passage que la liberté d’expression est garantie de manière sacrée aux États-Unis par le 1er amendement de la Constitution. Pas le 2ème ni le 3ème ni le 150ème, non, par le Premier : c’est dire son importance.

À cela, les petits-bourgeois qui s’en tiennent à quelques lignes incultes et de mauvaise foi de la même presse mainstream qui a fait campagne de manière systématique contre le grand méchant populiste répondent que les recours juridiques ont été déboutés : c’est simplement faux.

Comme le détaille très bien et avec expertise encore R. de Castelnau, les juridictions n’ont pas voulu ouvrir la boîte de Pandore et ont bénéficié dans cette abdication, ce renoncement en rase campagne de leur mission, du soutien de la haute administration, de l’État profond, de l’establishment y compris républicain qui commençait à trouver que Trump n’était pas assez convenable pour eux.

Les évidences de fraude demeurent flagrantes pour n’importe qui s’est penché quelques heures en se documentant sur le sujet, sans qu’on sache si elles ont ou pas pu inverser le scrutin, mais le fait est qu’elles n’ont tout simplement pas été prises en compte par le justice qui a remis la poussière sous le tapis.

L’envahissement tragi-comique du Capitole par une petite foule frustrée, dépitée, non armée, qui ne se sent plus représentée par la «représentation nationale» (tiens, ça nous rappelle ici quelque chose...) a permis au camp du Bien de sortir le grand jeu, n’hésitant pas à comparer cette farce des Village People à quelque pseudo Nuit de Cristal des pires heures sombres. Simplement grotesque.

Au passage, une femme qui a servi son pays pendant des années avec courage et dévouement, pour bien situer le côté séditieux de la dame, a été abattue de sang froid, alors qu’elle n’était pas armée. White privilege sans doute.

Hier, les derniers masques de cette mascarade anti-démocratique sont tombés avec la censure exercée par Twitter. Celle-ci s’abat depuis quelques heures sur tous les comptes et groupes qui ne rentrent pas dans l’idéologie des gouvernances des Gafa, dont j’ai expliqué dans mon livre combien elles etaient poreuses avec les objectifs des exécutifs néo-libéraux, prônant pour leur intérêt la déconstruction des souverainetés nationales, le communautarisme délirant, l’atomisation militante du corps social et l’avènement d’une forme de gouvernance mondiale dont la pandémie fournit un prétexte et une accélération par effet d’aubaine.

Chez nous, ce qui se joue ici c’est l’élection de 2022 et tous les coups tordus qui seront utilisés afin de fausser le scrutin : censure des réseaux (loi Avia remise en selle avec l’instrumentalisation abjecte de l’affaire Paty que la Macronie tente de retourner contre ce pour quoi celui-ci a été assassiné, à savoir la liberté d’expression), promotion du vote par correspondance puisque celui-ci a démontré aux USA qu’il permettait la fraude massive (alors pourquoi se priver?), etc.

Et des questions que l’on commence à se poser : si Trump est censuré parce qu’il affirme que le scrutin a été faussé, qu’en sera-t-il demain de ceux qui, chez nous, affirment, demontrent et continueront de démontrer et d’affirmer que Macron a été élu grâce à un coup d’État médiatico-judiciaire, le fameux raid contre Fillon (je renvoie là encore au livre de RdeCastelnau qui sort cette semaine) : cette dénonciation, pourtant évidente et lucide, vaudra-t-elle censure ? Sera-t-il à l’avenir possible de dénoncer la propagande en cours et à venir sans être censuré, l’objectif étant pour cette caste de conquérir puis garder le pouvoir ?

J’ai toujours dit que les lois de censure dont l’exécutif macronien était si friand avaient pour but non la lutte contre la haine (le compte d’Erdogan se porte bien), mais une lutte à venir contre le pluralisme démocratique et l’opposition politique et sociale.

Nous y sommes, et l’on comprend mieux pourquoi notre jeune banquier s’est relevé tout fringuant et frapadingue à 3 heures du matin en plantant son drapeau américain à l’Élysée comme d’autres sur la lune afin qu’on comprenne bien que ce sera pareil ici : nous allons, si nous ne nous réveillons pas, vivre la même chose.

Déjà nous subissons l’état d’urgence antidémocratique illimité, le contrôle et le fichage des opinions politiques récemment entériné, de nombreuses lois liberticides, etc. Ce n’est que l’apéro.

Alors oui, qu’on apprécie ou pas Trump (moi je ne l’apprécie pas en tant qu’individu, mais on s’en fiche), il est impératif de dénoncer le vrai coup d’État en cours et qui est celui du camp supposé du Bien contre les peuples et la souveraineté de ceux-ci.

La pusillanimité des petits-bourgeois en recherche des bonnes convenances (mais voyons mon cher, envahir le Capitole, ça ne se fait pas, comme on dirait à une jeune fille de bonne famille de ne pas mettre ses mains dans ses poches dans la rue ou de ne pas sortir de table sans demander la permission), se paiera cher.

Nous sommes, nous le peuple français, les prochains sur la liste.

Je conseille par ailleurs à chacun de préparer un repli rapide sur d’autres réseaux ne dépendant pas de cette gouvernance mondiale bien-pensante. Je constate avec plaisir chaque jour l’arrivée de nombreux internautes sur Telegram, sur VK, sur Parler. Cela va devenir vital.

Il va falloir s’accélérer, comme dit le Russe truculent dans Le Concert.

Auteur :
Anne-Sophie CHAZAUD


Source : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1801491276691521&id=100004919973758