Principale conséquence de l'abandon du modèle d'assimilation.
L’abandon du modèle d’assimilation a eu une conséquence importante, l’intensification de l’immigration puisque l’objectif de l’assimilation était un obstacle qui permettait de sélectionner les minorités aptes à s’assimiler.
Ceux qui ne s’assimilaient pas, repartaient vers leurs pays d’origine. C’est cette exigence qui fit le succès du creuset républicain, respect du mode de vie français et de ses lois.
Sur 3,5 millions d’Italiens arrivés entre 1870 et 1940, 1,2 millions ont fait souche en France.
Aujourd’hui c’est le contraire, ceux qui arrivent et refusent de s’assimiler restent et intimident ceux qui s’assimilent et les accusent de « faire leur Français », d’être des « harkis », des « bougnoules de service », des « bounty »!
Cela va jusqu’à faire fuir les Français de souche ou de branche de longue date des quartiers et villes où ils vivaient.
Les fameux « ghettos » sont d’abord le résultat de deux phénomènes :
Une immigration de masse rendant impossible à dessein toute assimilation, et la transposition de mœurs exogènes peu habituées dans leurs pays d’origine à l’altérité sauf dans la soumission.
On demande aux Français de devenir étrangers dans leurs propres quartiers, leurs propres villes, leurs départements comme en Seine Saint Denis.
Pour en arriver là, il a fallu faire l’éloge de la diversité comme un enrichissement et criminaliser l’identité française comme étant un nazisme qui ne dit pas son nom.
On est passé par plusieurs stades, on a d’abord ringardisé le Français moyen, comme un Dupont Lajoie beauf réac et raciste pour dissuader quiconque de s’investir dans un processus d’assimilation.
La mise en valeur de la culture de l’autre s’est traduite par une régression, en 1993, 71% des jeunes d’origine maghrébine se sentaient plus proches du mode de vie et de culture des Français que du mode de vie de leur famille, 10 ans plus tard, le pourcentage tombe à 45%.
Parallèlement, en 1993, 35% des jeunes admettent que tout le monde parle Français à la maison, en 2003, ce chiffre tombe à 29%.
Donc dans 71% des familles, on parle arabe à la maison.
De même l’endogamie ethnique est un frein à l’assimilation et souvent elle est brisée par la conversion à l’islam de jeunes d’origine européenne qui montre ainsi patte blanche pour pouvoir se marier avec un ou une personne d’origine maghrébine et musulmane.
Parler de métissage d’une nation quand on entretient le repli sur soi au nom de la mise en valeur de la culture de l’autre qui crée des désastres dans les pays d’origine et criminaliser l’identité d’un peuple et d’une nation deux fois millénaires qui a tant apporté au monde, est une folie suicidaire commise au nom du progrès, de l’antiracisme et des droits de l’homme.
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