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COMIRNATY Pfizer-BioNTech - MesVaccins.net

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    On ignore si le vaccin COMIRNATY est excrété dans le lait humain.

    Effets indésirables

    1. Résumé du profil de sécurité

    La sécurité de Comirnaty a été évaluée chez les perosnnes âgées de 12 ans et plus ayant participé à 2 études cliniques qui ont inclus 22 875 participants (dont 21 744 participants âgés de 16 ans et plus et 1 131 adolescents âgés de 12 à 15 ans) ayant reçu au moins une dose de Comirnaty.

    Le profil de sécurité global de Comirnaty chez les adolescents de 12 à 15 ans a été similaire à celui observé chez les participants âgés de 16 ans et plus.

    Participants âgés de 16 ans et plus

    Durant l’étude 2, un total de 21 720 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu au moins 1 dose de Comirnaty et un total de 21 728 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu un placebo (dont 138 et 145 adolescents de 16 ou 17 ans, dans les groupes vaccin et placebo respectivement). Un total de 20 519 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu 2 doses de Comirnaty.

    Au moment de l'analyse de l'étude 2, l’évaluation de la sécurité sur une période d’au moins 2 mois après la seconde dose de Comirnaty a été réalisée chez un total de 19 067 participants (9 531 vaccinés par Comirnaty et 9 536 ayant reçu le placebo) âgés de 16 ans et plus. Parmi ces derniers, un total de 10 727 participants (5 350 vaccinés par Comirnaty et 5 377 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 16 à 55 ans et un total de 8 340 (4 181 vaccinés par Comirnaty et 4 159 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 56 ans et plus.

    Les éffets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 16 ans et plus, étaient une douleur au site d’injection (> 80 %), une fatigue (> 60 %), des céphalées (> 50 %), des myalgies et des frissons (> 30 %), des arthralgies (> 20 %), une fièvre et un gonflement au site d’injection (> 10 %). Ces effets ont été généralement d’intensité légère ou modérée et se sont résolus en quelques jours après la vaccination. Une moindre fréquence de la réactogénicité a été observée chez les sujets les plus âgés.

    Le profil de sécurité chez les 545 participants âgés de 16 ans et plus ayant reçu Comirnaty et séropositifs au SARS-CoV-2 à l’inclusion était identique à celui observé dans le reste de la population.

    Adolescents âgés de 12 à 15 ans

    Dans une analyse de l’étude 2, basée sur les données collectées jusqu’à la date limite du 13 mars 2021, 2 260 adolescents (1 131 vaccinés par Comirnaty et 1 129 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 12 à 15 ans. Parmi ces derniers, 1 308 adolescents (660 vaccinés par Comirnaty et 648 ayant reçu le placebo) ont été suivis pendant au moins 2 mois après avoir reçu la seconde dose de Comirnaty. L’évaluation de la sécurité dans l’étude 2 se poursuit.

    Les effets indésirables les plus fréquents, chez les adolescents de 12 à 15 ans, étaient une douleur au site d’injection (> 90 %), une fatigue et des céphalées (> 70 %), des myalgies et des frissons (> 40 %), des arthralgies et une fièvre (> 20 %).

    2. Liste récapitulative des effets indésirables observés dans les études cliniques et dans le cadre de la surveillance après l’autorisation chez les personnes âgées de 12 ans et plus.

    Les effets indésirables observés au cours des études cliniques, énumérés ci-dessous, sont classées selon les catégories de fréquence suivantes : 

    très fréquent (≥ 1/10) ;
    fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;
    peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ;
    rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ;
    très rare (< 1/10 000) ;
    indéterminé (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles).

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Peu fréquent : lymphadénopathie.

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité (par exemple éruption, prurit, urticaire 1, angio-oedème).
    Indéterminé : anaphylaxie.

    Affections psychiatriques

    Peu fréquent : insomnie.

    Affections du système nerveux

    Très fréquent : céphalées.
    Rare : paralysie faciale périphérique aiguë 2.

    Affections cardiaques (RCP du 12/07/2021 : ajout de ce paragraphe)

    Indéterminé : myocardite et péricardite 3.

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent : diarrhée 3.
    Fréquent : nausées, vomissements 3.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Très fréquent : arthralgies, myalgies.
    Peu fréquent : douleurs des extrémités 4.

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Très fréquent : douleur au site d'injection ; fatigue, frissons, fièvre 5, gonflement au site d'injection.
    Fréquent : rougeur au site d'injection.
    Peu fréquent : malaise, prurit au site d'injection.
    Indéterminé : gonflement étendu du membre vacciné 3, gonflement du visage 6.

    1 : la fréquence dans laquelle l’urticaire et l’angio-œdème ont été classés est « rare » ;
    2 : sur la période de suivi de la sécurité de l’essai clinique jusqu’au 14 novembre 2020, une paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) a été rapportée chez quatre participants dans le groupe vaccin à ARNm contre la COVID‐19. La paralysie faciale est apparue le jour 37 après la première dose (ce participant n’a pas reçu la dose 2) et les jours 3, 9 et 48 après la dose 2. Aucun cas de paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) n’a été rapporté dans le groupe placeboo ;
    3 : effet indésirable déterminé après autorisation ;
    4 : fait référence au bras dans lequel le vaccin a été administré ;
    5 : une fréquence plus élevée de fièvre a été observée après la deuxième dose ;
    6 : durant la phase de post-commercialisation, des cas de gonflement du visage ont été rapportés chez des personnes vaccinées présentant des antécédents d’injection d’agents de comblement cosmétiques.

    Autres informations de la Haute Autorité de santé

    De rares réactions allergiques graves ont été rapportées après l’administration du vaccin pendant les premières campagnes de vaccination en dehors des essais cliniques.

    Ont été retenus dans les évènements indésirables graves : une lésion de l’épaule liée à l’administration du vaccin, une adénopathie axillaire, une arythmie ventriculaire paroxystique, et une paresthésie d’une jambe.

    Une paralysie faciale périphérique est survenue chez quatre personnes du groupe vacciné avec une incidence comparable à celle de la population générale. Cette affection fera l'object d'un suivi particulier.

    Aucune maladie inflammatoire ou immune n’a été décrite dans le suivi des deux premiers mois, une pharmacovigilance rapprochée est poursuivie.

    3. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

    Comirnaty n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, certains des effets indésirables mentionnés dans la rubrique 4.8 peuvent altérer temporairement l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

    4. Surdosage

    Des données sur les surdoses sont disponibles pour les 52 participants à l'étude inclus dans l'essai clinique qui, en raison d'une erreur de dilution, ont reçu 58 microgrammes de Comirnaty. Les personnes ayant reçu le vaccin n'ont pas signalé d'augmentation de la réactogénicité ni d'effets indésirables.

    En cas de surdosage, il est recommandé de surveiller les fonctions vitales et d'envisager un traitement symptomatique.

    5. Déclaration des effets indésirables suspectés

    Il est important de signaler les effets indésirables suspectés après l'autorisation du médicament. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration (Annexe V du résumé des caractéristiques du produit), en précisant le numéro de lot, s’il est disponible.

    Les professionnels de santé et les usagers devront signaler les éventuels évènements indésirables graves sur le portail national à l'aide de deux outils :

    le téléservice VACCIN COVID ;
    le portail des signalements du Gouvernement.

    La traçabilité sera un élément essentiel de cette campagne de vaccination anti-covid 19.

    Un plan de gestion des risques a été défini par l'Agence européenne du médicament.

    MesVaccins contribue au signalement avec un outil de pharmacovigilance renforcée permettant de collecter de manière proactive et exhaustive des informations sur la survenue ou la non survenue d'un événement indésirable post-vaccinal.

    Résultats de la surveillance en France au 30 juillet 2021

    Les résultats de la surveillance des effets indésirables post-vaccinaux sont accessibles ici.

    Les Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) rapporteurs (Bordeaux, Marseille, Strasbourg et Toulouse) ont analysé les cas d’effets indésirables à partir des données de pharmacovigilance françaises validées par l’ANSM du 27 décembre 2020 au 15 juillet 2021.

    Au 22 juillet, il est observé 7 cas de myocardites chez les sujets les plus jeunes (1F/6H) et un seul cas chez une personne de moins de 18 ans. Parmi ces 7 cas 4 sont survenus après la D1 et 3 après la D2 avec un délai de 1 à 14 jours, majoritairement de 1 à 4 jours. Cinq de ces cas sont rétablis/en cours de rétablissement et 2 sont non rétablis.

    Au 1er juillet, il est observé 52 cas d’hépatites avec les vaccins ARNm Comirnaty et Spikevax. Trente-cinq de ces cas sont survenus en D1, 15 en D2 et 2 cas sans indication avec un âge médian de 69,5 ans. Trente-huit de de ces cas sont rétablis/en cours de rétablissement, 11 sont non rétablis, 1 d’évolution inconnue et 2 d’évolution fatale. Parmi ces cas, il est observé 2 cas d’hépatites auto-immunes survenues chez un septuagénaire et chez un octagénaire à J9 de D2 et J25 de D1 et 3 cas de récidive d’hépatite auto-immune (HAI) survenus à J15, J19 et J34 chez un quarantenaire, un nonagénaire et un septuagénaire dont un d’évolution fatale. Les cas d’atteintes hépatiques survenus dans la population majoritairement âgée ne permettent pas de conclure sur le rôle du vaccin dans la survenue d’atteintes hépatiques. Concernant plus spécifiquement les HAI et les récidives d’HAI, cette discussion s’intègre dans la discussion plus générale du rôle éventuel de la vaccination contre la COVID comme élément pouvant révéler des maladies auto-immunes chez les patients prédisposés. A ce jour, il n’y a pas de signal de sécurité concernant ces évènements avec les vaccins à ARNm. Ces effets continueront à être suivis.

    Parmi les 28 cas de réactions anaphylactiques d’intensité sévère (de grade 3 et plus), nous avons observé un cas de choc anaphylactique ayant conduit au décès de la personne 10 heures après la vaccination d’une personne vingtenaire avec antécédent d’allergies alimentaires connu. Au regard des données disponibles à ce jour, le délai de survenu tardif n’est pas en faveur du rôle du vaccin dans la survenue de ce choc anaphylactique.

    En raison du risque très rare de réaction anaphylactique dont la manifestation la plus sévère est le choc anaphylactique, les personnes recevant le vaccin doivent être surveillées attentivement pendant au moins 15 minutes après la vaccination.

    1. Nouveaux signaux sur la période

    Troubles menstruels : Compte tenu du nombre de cas (229 cas enregistrés au 27 juillet 2021) et de leurs caractéristiques proches de ceux de Spikevax qui constitue un signal potentiel, ces effets font aussi l’objet d’un signal potentiel. 

    2. Nouveaux événements sur la période à surveiller

    Aucun nouvel événement à surveiller identifié.

    3. Signaux potentiels ou événements déjà sous surveillance

    Zona.
    Troubles du rythme cardiaque.
    Thrombopénie / thrombopénie immunologique / hématomes spontanés.
    Déséquilibre diabétique dans des contextes de réactogénicité.
    Echecs vaccinaux.
    Pancréatite aigüe.
    Syndromes de Guillain-Barré.
    Syndrome d’activation des macrophages.
    Réactivation à Virus Epstein-Barr.
    Méningoencéphalite zostérienne.
    Aplasie médullaire idiopathique.
    Hémophilie acquise.
    Polyarthrite rhumatoïde.
    Néphropathies glomérulaires.

    Les données recueillies sur cette période de suivi n’apportent pas d’éléments nouveaux sur ces effets.

    A ce stade, les cas rapportés d’événements thromboemboliques avec Comirnaty ne montrent pas de spécificité particulière en faveur d’un rôle du vaccin.

    Concernant les cas de décès déclarés, les élément transmis n’indiquent pas un rôle potentiel du vaccin. Ces événements continueront de faire l’objet d’une surveillance spécifique, en particulier chez les sujets de moins de 50 ans compte tenu de l’élargissement de la population vaccinée.

    4. Signaux confirmés 

    Hypertension artérielle : les données recueillies sur la période n’apportent pas d’élément nouveau concernant le signal relatif à cet effet. Ces cas d’hypertension artérielle continuent de faire l’objet d’une surveillance spécifique et sont partagés au niveau européen.

    Devant tout symptôme évocateur d’une hypertension artérielle (malaise, céphalées, vertiges...), un contrôle de la pression artérielle devra être envisagé pour une prise en charge médicale la plus précoce possible, si elle s’avère nécessaire.

    Myocardite/Péricardite : au niveau européen, des cas de myocardite et de péricardite ont très rarement été signalés après la vaccination avec Comirnaty. Les cas sont principalement survenus dans les 14 jours suivant la vaccination, plus souvent après la deuxième dose et chez des hommes jeunes. Les données disponibles suggèrent que l’évolution de la myocardite ou de la péricardite après la vaccination est identique à l’évolution de la myocardite ou de la péricardite en général.

    L’ANSM recommande à toute personne présentant des symptômes tels qu’un essoufflement (dyspnée), des douleurs dans la poitrine, des palpitations (battements cardiaques forts) ou un rythme cardiaque irrégulier, de consulter rapidement un médecin.

    5. Suivi spécifique des effets indésirables rapportés chez les femmes enceintes et allaitantes

    Données de pharmacovigilance françaises validées par l’ANSM du 27 décembre 2020 au 15 juillet 2021 et transmises aux deux CRPV rapporteurs (Lyon et Toulouse).

    Les fausses couches spontanées représentent la majorité des effets indésirables enregistrés dans la BNPV. Les données actuelles ne permettent pas de conclure que ces événements sont liés au vaccin, d’autant que des facteurs de risques étaient associés dans plusieurs cas et qu’il s’agit d’un évènement relativement fréquent en population générale (de 12 à 20% des grossesses selon les études).

    5.1. Nouveaux événements sur la période à surveiller

    Aucun nouvel événement à surveiller identifié.

    5.2. Evénements déjà sous surveillance

    Evènements thromboemboliques.
    Contractions utérines douloureuses.
    Morts in utero.

    Aucun signal n’a été identifié chez les femmes enceintes ou allaitantes.

    6. Suivi spécifique des effets indésirables rapportés chez les jeunes (12-17)

    Depuis le 15 juin 2021, la vaccination chez les sujets les plus jeunes (12-17 ans) est possible avec le vaccin Comirnaty et, à ce jour près de 2 400 000 ont reçu au moins une injection. Au total 66 événements indésirables graves ont été observés après la vaccination dont 13 sur la période. Au vu de ces données, le profil des effets indésirables chez les patients de 12-17 ans est globalement semblable à celui des patients adultes.

    Pharmacodynamie

    Groupe pharmacothérapeutique : vaccins, autres vaccins viraux.

    Code ATC : J07BX03.

    1. Mécanisme d'action

    L’ARN messager à nucléoside modifié contenu dans Comirnaty est formulé dans des nanoparticules lipidiques, permettant de délivrer l’ARN non réplicatif dans les cellules-hôtes et l’expression directe et transitoire de l’antigène S du SARS-CoV-2. L’ARNm code la protéine S de pleine longueur, à ancrage membranaire, avec deux mutations ponctuelles au sein de l’hélice centrale. La mutation de ces deux acides aminés en proline permet de stabiliser la protéine S dans sa conformation de préfusion pour une meilleure antigénicité.

    Le vaccin induit à la fois la production d’anticorps neutralisants et une immunité cellulaire en réponse à l’antigène Spike (S), pouvant contribuer à la protection contre la covid 19. 

    2. Etude d'efficacité

    L’étude 2 est une étude d’efficacité, de sélection du candidat vaccin et de recherche de dose avec observateur en aveugle, multicentrique, internationale, de phase 1/2/3, randomisée, contrôlée contre placebo, menée chez des participants âgés de 12 ans et plus. La randomisation a été stratifiée par groupe d’âge : 12 à 15 ans, 16 à 55 ans ou 56 ans et plus, avec un minimum de 40 % de participants dans le groupe des ≥ 56 ans. Les sujets qui étaient immunodéprimés et ceux pour lesquels un diagnostic clinique ou microbiologique de COVID-19 avait été précédemment établi ont été exclus de l’étude. Les participants présentant une affection préexistante stable, c’est-à-dire ne nécessitant pas de modification significative du traitement ou une hospitalisation pour cause d’aggravation de la maladie dans les 6 semaines précédant le recrutement, ont été inclus, de même que les participants présentant une infection connue et stable par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virus de l’hépatite C (VHC) ou le virus de l’hépatite B (VHB). 

    2.1. Efficacité chez les participants âgés de 16 ans et plus

    Dans la partie de phase 2/3 de l’étude 2, basée sur les données collectées jusqu’au 14 novembre 2020, environ 44 000 participants ont été randomisés de façon égale, afin de recevoir 2 doses de vaccin à ARNm contre la COVID-19 ou de placebo, espacées de 21 jours. Les analyses de l’efficacité ont inclus les participants ayant reçu leur seconde dose dans les 19 à 42 jours suivant la première dose. La majorité des participants vaccinés (93,1 %) ont reçu la seconde dose 19 à 23 jours après la première dose. Le suivi des participants est prévu sur une durée allant jusqu’à 24 mois après la dose 2, afin d’évaluer la sécurité et l’efficacité du vaccin contre la COVID-19. Dans l’étude clinique, pour l’administration d’un vaccin contre la grippe, il a été demandé aux participants de respecter un intervalle de 14 jours minimum avant ou après l’administration du placebo ou du vaccin à ARNm contre la COVID‐19. Dans l’étude clinique, les participants ne devaient pas recevoir de produits sanguins/plasmatiques ou d’immunoglobulines dans un intervalle minimum de 60 jours avant ou après l’administration du placebo ou du vaccin à ARNm contre la COVID‐19 et ce jusqu’à la fin de l’étude.

    La population pour l’analyse du critère d’évaluation primaire de l’efficacité comprenait 36 621 participants âgés de 12 ans et plus (18 242 dans le groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 et 18 379 dans le groupe placebo) sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 7 jours après la seconde dose. Par ailleurs, 134 participants étaient âgés de 16 ou 17 ans (66 dans le groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 et 68 dans le groupe placebo) et 1 616 participants étaient âgés de 75 ans et plus (804 dans le groupe vaccin à ARNm contre la COVID19 et 812 dans le groupe placebo).

    Au moment de l’analyse du critère primaire d’efficacité, les participants ont été suivis afin de surveiller l’apparition d’une COVID-19 symptomatique sur une durée totale de 2 214 personne-années pour le groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 et de 2 222 personne-années pour le groupe placebo.

    Aucune différence clinique significative n’a été observée pour l’efficacité globale du vaccin chez les participants à risque d’évolution sévère de la COVID-19, notamment ceux présentant 1 ou plusieurs comorbidités augmentant le risque de COVID-19 sévère (par exemple, asthme, indice de masse corporelle [IMC] ≥ 30 kg/m2, pneumopathie chronique, diabète, hypertension).

    Les informations sur l’efficacité du vaccin sont présentées dans le tableau 1.

    Tableau 1 : efficacité du vaccin - première survenue d'une covid 19 à partir de 7 jours après la deuxième dose, par sous-groupe d'âge - participants sans infection antérieure avant le délai de 7 jours après la deuxième dose - population évaluable pour l'efficacité (7 jours).

    Première survenue d'une covid 19 à partir de 7 jours après la dose 2 chez les participants sans preuve d'une infection antérieure par le SARS-CoV-2*
    Sous-groupe
    Vaccin Comirnaty
    Na = 18 198
    Cas
    n1b
    Durée de surveillancec (n2d)
    Placebo
    Na = 18 325
    Cas
    n1b
    Durée de surveillancec (n2d)
    Efficacité vaccinale%
    (IC à 95 %)e
    Tous les sujetsa
    8
    2.214 (17.411)
    162
    2 222 (17.511)
    95,0 (90,0 ; 97,9)
    16-64 ans
    7
    1.706 (13.549)
    143
    1 710 (13.618)
    95,1 (89,6 ; 98,1)
    ≥ 65 ans
    1
    0,508 (3.848)
    19
    0,511 (3.880)
    94,7 (66,7 ; 99,9)
    65-74 ans
    1
    0,406 (3.074)
    14
    0,406 (3.095)
    92,9 (53,1 ; 99,8)
    ≥ 75 ans
    0
    0,102 (774)
    5
    0,106 (785)
    100,0 (-13,1 ; 100,0)

    Remarque : les cas confirmés ont été déterminés par RT-PCR en présence d'au moins un symptôme concordant avec une covid 19 [*Définition des cas - Présence d'au moins un symptôme parmi les suivants : fièvre, toux nouvellement apparue ou amplifiée, essoufflement nouvellement apparu ou amplifié, frissons, douleurs musculaires nouvellement apparues ou amplifiées, perte de goût ou de l'odorat nouvellement apparue, maux de gorge, diarrhée ou vomissements].

    * : les participants ne présentant aucun critère sérologique ou virologique (avant le délai de 7 jours après avoir reçu la dernière dose) d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le test d’amplification des acides nucléiques (TAAN) [prélèvement nasal] lors des visites 1 et 2) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée avant le délai de 7 jours après la dose 2 ont été inclus dans l’analyse ;
    a : N = nombre de participants dans le groupe indiqué ;
    b : n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation ;
    c : durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des sujets au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de covid 19 s’étend de 7 jours après la dose 2 jusqu’à la fin de la période de surveillance ;
    d : n2 = nombre de sujets à risque pour le critère d’évaluation ;
    e : l’intervalle de confiance (IC) pour l’efficacité du vaccin est issu de la méthode de Clopper-Pearson avec
    ajustement en fonction de la durée de surveillance. IC non ajusté pour tenir compte de la multiplicité.

    L’efficacité du vaccin à ARNm contre la COVID-19 pour prévenir le premier épisode de la COVID- 9 à partir de 7 jours après la dose 2, comparativement au placebo, a été de 94,6 % (intervalle de confiance à 95 % de 89,6 % à 97,6 %) chez les participants âgés de 16 ans et plus avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2.

    Par ailleurs, les analyses par sous-groupes du critère primaire d’efficacité ont montré des valeurs estimées d’efficacité similaires de l’efficacité en fonction du sexe, du groupe racial et du groupe ethnique, ainsi que chez les participants présentant des comorbidités associées à un risque élevé de covid 19 grave.

    Efficacité et immunogénicité chez les adolescents de 12 à 15 ans

    Lors d’une analyse de l’étude 2 portant sur des adolescents âgés de 12 à 15 ans sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas de COVID-19 n’a été rapporté parmi les 1 005 participants ayant reçu le vaccin alors que 16 cas ont été rapportés parmi les 978 ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 75,3 à 100,0). Parmi les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas n’a été rapporté chez les 1 119 participants vaccinés, tandis que 18 cas ont été rapportés chez 1 110 participants ayant reçu le placebo. Ces données indiquent également une efficacité estimée à 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 78,1 à 100,0).

    Dans l’étude 2, une analyse des titres d’anticorps neutralisants contre le SARS-CoV-2 a été réalisée 1 mois après la dose 2 dans un sous-groupe de participants randomisés qui n’avaient aucune preuve sérologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose 2. Les réponses en anticorps neutralisants entre les adolescents âgés de 12 à 15 ans (n = 190) et les participants âgés de 16 à 25 ans (n = 170) ont été comparées.

    Le ratio des moyennes géométriques des titres (MGT) en anticorps entre le groupe d’âge des 12 à 15 ans et le groupe d’âge des 16 à 25 ans était de 1,76, avec un IC bilatéral à 95 % de 1,47 à 2,10. Par conséquent, le critère de non-infériorité correspondant à un ratio fixé à 1,5, a été atteint puisque la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le ratio des moyennes géométriques (RMG) était > 0,67.

    2.3. Population pédiatrique

    L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec Comirnaty dans la population pédiatrique pour la prévention de la covid 19 (voir la rubrique "Posologie" pour les informations concernant l’usage pédiatrique).

    Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela signifie que des preuves supplémentaires concernant ce médicament sont attendues. L’Agence européenne des médicaments réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au moins chaque année et, si nécessaire, ce résumé des caractéristiques du produit sera mis à jour.

    Un essai clinique conduit aux États-Unis montre une bonne tolérance et une efficacité vaccinale de 100 % contre les formes cliniques chez les adolescents âgés de 12 à 15 ans : zéro cas dans le groupe vacciné (n = 1 131) contre 18 cas de covid 19 dans le groupe placebo (n = 1 129). Il s'agit de résultats préliminaires non soumis aux agences des médicaments. Pour l'instant, le vaccin n'est pas autorisé avant l'âge de 16 ans.

    Efficacité sur le terrain au Royaume-Uni (juillet 2021)

    Il s'agit de l'efficacité observée en vie réelle et non dans le cadre d'un essai clinique (effectiveness en anglais).

    Efficacité contre différentes conséquences de l’infection par le SARS-CoV-2 (COVID-19 vaccine surveillance reports, gov.uk)

    * : efficacité dans la réduction des cas secondaires symptomatiques dans les foyers d'un cas index symptomatique.

    Conservation

    Mise à jour RCP du 17/05/2021 : la durée de conservation des flacons décongelés passe de 5 jours à 1 mois entre 2 °C et 8 °C.

    À conserver au congélateur entre -90 °C et -60 °C.

    À conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

    Durant la conservation, limiter autant que possible l’exposition à l’éclairage intérieur et éviter toute exposition à la lumière directe du soleil et aux rayons ultraviolets.

    Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.

    1. Flacon non ouvert

    1.1. Flacon congelé

    6 mois entre -90 °C et -60 °C.
    Au cours des 6 mois de conservation, les flacons non ouverts peuvent être conservés et transportés entre -25 °C et -15 °C pendant une période unique d’un maximum de 2 semaines, puis être replacés à une température de -90 °C à -60 °C. 

    1.2. Flacon décongelé

    1 mois entre 2 °C et 8 °C.
    Durant la période de conservation de 1 mois entre 2 °C et 8 °C, il peut être transporté pendant un maximum de 12 heures. Avant utilisation, le flacon non ouvert peut être conservé pendant un maximum de 2 heures à des températures allant jusqu’à 30 °C.

    Une fois décongelé, le vaccin ne doit pas être recongelé.

    1.3. Gestion des écarts de température après la sortie du congélateur

    Les données de stabilité indiquent que le flacon non ouvert reste stable sur une durée allant jusqu’à :

    24 heures lorsqu’il est conservé à des températures de ‑3 °C à 2 °C.
    un total de 4 heures lorsqu’il est conservé à des températures de 8 °C à 30 °C ; ce délai inclut les 2 heures indiquées ci-dessus à une température allant jusqu’à 30 °C.

    Ces informations visent uniquement à orienter les professionnels de santé en cas d’un écart temporaire de température. 

    1.4. Transfert des flacons congelés conservés à ultra-basse température (< -60 °C)

    Les plateaux porte-flacons contenant 195 flacons avec un couvercle fermé peuvent être sortis du congélateur à ultra-basse température (< -60 °C) et rester à des températures allant jusqu’à 25 °C pendant un maximum de 5 minutes.
    Les plateaux porte-flacons dont le couvercle a été ouvert, ou les plateaux porte-flacons contenant moins de 195 flacons, peuvent être sortis du congélateur à ultra-basse température (< -60 °C) et rester à des températures allant jusqu’à 25 °C pendant un maximum de 3 minutes.
    Lorsque les plateaux porte-flacons sont remis au congélateur après avoir été exposés à une température allant jusqu’à 25 °C, ils doivent rester au congélateur pendant au moins 2 heures avant de pouvoir en être de nouveau sortis.

    1.5. Transfert des flacons congelés conservés entre -25 °C et -15 °C

    Les plateaux porte-flacons contenant 195 flacons avec un couvercle fermé peuvent être sortis du congélateur (-25 °C à -15 °C) et rester à des températures allant jusqu’à 25 °C pendant un maximum de 3 minutes.
    Les plateaux porte-flacons dont le couvercle a été ouvert, ou les plateaux porte-flacons contenant moins de 195 flacons, peuvent être sortis du congélateur (-25 °C à -15 °C) et rester à des températures allant jusqu’à 25 °C pendant un maximum de 1 minute.

    Une fois qu’un flacon est extrait du plateau porte-flacon, il doit être décongelé pour être utilisé.

    2. Médicament dilué

    Après dilution dans une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %), la stabilité physico-chimique en cours d’utilisation, y compris durant le transport, a été démontrée pendant 6 heures entre 2 °C et 30 °C. D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. À défaut d’une utilisation immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.

    3. Précautions particulières de conservation

    À conserver au congélateur entre -90 °C et -60 °C.
    À conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
    Durant la conservation, limiter autant que possible l’exposition à l’éclairage intérieur et éviter toute exposition à la lumière directe du soleil et aux rayons ultraviolets.
    Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.
    Manipulation

    Les seringues et aiguilles pour la reconstitution du vaccin sont données par la pharmacie à usage intérieur (PUI) qui délivre les flacons. Les seringues graduées utilisées, qui sont habituellement d'une contenance de 1 mL, ainsi que les aiguilles pour injection intramusculaire, sont fournies par l'établissement de santé.

    Comirnaty doit être préparé par un professionnel de santé en respectant les règles d’asepsie pour préserver la stérilité de la solution préparée.

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans cette rubrique.

    1. Décongélation avant dilution

    Le flacon multidose doit être conservé congelé et être décongelé avant dilution. Pour la décongélation, les flacons congelés doivent être placés à une température de 2 °C à 8 °C ; pour une boîte de 195 flacons, la décongélation pourra prendre 3 heures. Les flacons congelés peuvent également être décongelés à une température allant jusqu’à 30 °C pendant 30 minutes pour une utilisation immédiate.
    Le flacon non ouvert peut être conservé jusqu’à 1 mois entre 2 °C et 8 °C. Durant la période de conservation de 1 mois entre 2 °C et 8 °C, il peut être transporté pendant un maximum de 12 heures.
    Laisser le flacon décongelé atteindre la température ambiante et le retourner délicatement à 10 reprises avant dilution. Ne pas secouer.
    Avant dilution, la dispersion décongelée peut contenir des particules amorphes opaques de couleur blanche à blanc cassé.

    2. Dilution

    1,8 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 %

    Le vaccin décongelé doit être dilué dans son flacon d’origine à l’aide de 1,8 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %), en utilisant une aiguille de calibre 21 G (gauge) ou moins et en respectant les règles d’asepsie.

    Tirer sur le piston pour extraire 1,8 mL d’air du flacon

    Avant de retirer l’aiguille du bouchon du flacon, équilibrer la pression du flacon en aspirant 1,8 mL d’air dans la seringue de diluant vide.

    Retourner délicatement la solution diluée à 10 reprises. Ne pas secouer.
    Le vaccin dilué doit avoir l’aspect d’une dispersion de couleur blanc cassé, exempte de particules visibles.
    Éliminer le vaccin dilué si la présence de particules ou une coloration anormale sont observées.

    Inscrire la date et l’heure appropriées. Utiliser dans les 6 heures après dilution.

    La date et l’heure de l’expiration de la solution diluée doivent être inscrites sur les flacons dilués.
    Après dilution, le produit doit être conservé entre 2 °C et 30 °C et être utilisé dans les 6 heures, temps de transport inclus.
    Ne pas congeler ni secouer la solution diluée. Si elle est conservée au réfrigérateur, laisser la solution diluée atteindre la température ambiante avant de l’utiliser.

    3. Préparation des doses individuelles de 0,3 mL de Comirnaty

    Après dilution, le flacon contient 2,25 mL, ce qui permet d'extraire 6 doses de 0,3 mL.
    En utilisant une technique aseptique, nettoyer le bouchon du flacon à l’aide d’une compresse à usage unique imprégnée d’antiseptique.
    Prélever 0,3 mL de Comirnaty.

    Extraction d'une sixième dose.

    Des aiguilles et/ou seringues à faible volume mort doivent être utilisées pour extraire 6 doses d’un flacon unique. La combinaison de l’aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas 35 microlitres.

    Si des aiguilles et seringues classiques sont utilisées, le volume risque de ne pas être suffisant pour permettre l’extraction d’une sixième dose d’un flacon unique.

    Chaque dose doit contenir 0,3 mL de vaccin.
    Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,3 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
    Éliminer tout vaccin non utilisé dans les 6 heures suivant la dilution. 

    Note du 12 mars 2021 : dans certains cas, une 7ème dose peut être extraite d'un flacon avec un matériel approprié.

    L'administration du vaccin doit être consignée par le médecin sur le carnet de vaccination ou de santé avec le numéro de lot. Il peut aussi être inscrit par le patient ou son médecin sur un carnet de vaccination électronique.

    Remboursement

    Vaccination gratuite.

    Autres informations

    1. Données de sécurité précliniques

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée, et des fonctions de reproduction et de développement n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.

    1.1 Toxicologie générale

    Des rats exposés au vaccin Comirnaty par voie intramusculaire (3 injections de la dose humaine, à une semaine d’intervalle, conduisant à des niveaux d’exposition plus élevés chez le rat du fait des différences de poids corporel) ont présenté des œdèmes et érythèmes au site d’injection, des augmentations des globules blancs (notamment des polynucléaires basophiles et éosinophiles) caractéristiques d’une réponse inflammatoire, ainsi qu’une vacuolisation des hépatocytes de la région portale sans signe de lésion hépatique associé. Ces effets ont été réversibles.

    1.2. Génotoxicité - cancérogénicité

    Aucune étude de génotoxicité ou de cancérogénicité n’a été réalisée. Il n’est pas attendu que les composants du vaccin (lipides et ARNm) présentent un potentiel génotoxique.

    1.3. Toxicité sur la reproduction

    La toxicité sur les fonctions de reproduction et de développement a été évaluée chez le rat dans une étude de toxicologie combinée sur la fertilité et le développement, durant laquelle des rates ont été exposées au vaccin Comirnaty, par voie intramusculaire, avant l’accouplement et durant la gestation (4 injections de la dose humaine induisant des niveaux d’exposition plus élevés chez le rat du fait des différences de poids corporel), s’étalant depuis le jour 21 avant l’accouplement jusqu’au jour 20 de la gestation).

    Une réponse en anticorps neutralisants dirigés contre le SARS-CoV-2 était présente avant accouplement jusqu’à la fin de l’étude, au jour 21 post-natal, et également chez les fœtus et chez la progéniture au 21ème jour post-natal.

    Il n’a pas été observé d’effet lié au vaccin sur la fertilité des femelles, la gestation ou le développement de l’embryon/fœtus ou de la progéniture. Il n’y a pas de donnée disponible concernant le transfert placentaire du vaccin Comirnaty ou son excrétion dans le lait maternel.

    Composants non antigéniques

    Résumé à l'intention du public
    https://urlz.fr/fijx


    Source : https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/658-comirnaty-pfizer-biontech