Biden ouvre la voie à une idéologie dangereuse
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Si l’on se penche sur les organisations qui ont contribué à la préparation et à la présentation de personnalités politiques américaines telles qu’Ilhan Omar ou Rashida Tlaib, dans leMichigan, ainsi qu’un nombre important d’islamistes qui se sont portés candidats aux élections américaines, on se rend compte qu’elles proviennent toutes d’une même source, ce qui explique ce récit unifié et l’utilisation d’un vocabulaire commun.
Le Conseil des relations américano-islamiques, qui se définit comme la plus grande organisation musulmane des libertés civiles – et dont le directeur exécutif, Nihad Awad, ne cache pas son admiration pour le régime turc ni ses liens étroits avec Erdogan –, est l’unique source de cette vague politique islamiste qui déferle depuis peu aux États-Unis.
Awad a appelé la direction du Congrès et l’administration Biden-Harris à soutenir ce projet de loi et à rendre concret ce poste d’envoyé spécial. «Alors que l’islamophobie mondiale, les politiques étatiques antimusulmanes et les incidents motivés par la haine augmentent au cours des deux dernières décennies, la communauté musulmane américaine a toujours appelé à la création d’un poste d’envoyé spécial pour surveiller et combattre ce flot croissant de haine», écrit-il.
Au cours du présent mois, le Conseil des relations américano-islamiques a décerné à Ilhan Omar le prix du fonctionnaire américano-musulman de l’année pour «son militantisme au sein de la Chambre des représentants des États-Unis, à la lumière de sa récente querelle avec la représentante Lauren Boebert [la représentante du Colorado], qui a tenu des propos islamophobes à l’encontre de sa collègue membre du Congrès».
C’est exactement ainsi que fonctionnent les islamistes: en se victimisant, puis en glorifiant leurs actions au nom de «l’islamophobie», profitant du fait que le président Joe Biden ouvre la voie à l’idéologie la plus dangereuse de notre histoire moderne.
«L’administration est impatiente de travailler avec le Congrès afin de garantir que le secrétaire d’État dispose de la flexibilité et de l’autorité permissive nécessaires pour désigner un bureau ainsi qu’un envoyé spécial et pour fournir un rapport annuel de surveillance des actes d’islamophobie dans les pays étrangers», déclare la Maison Blanche.
Les Américains doivent comprendre que les islamistes sont des oppresseurs dans leur propre patrie. Ils sont prêts à tout pour manipuler la bonne volonté de l’Américain moyen qui respecte la liberté de religion et s’attend à ce que les autres le fassent aussi.
Les deux cent douze députés républicains qui ont voté contre cette loi ne sont pas des «islamophobes». Au contraire, ils ont pris cette mesure courageuse afin de défendre des musulmans qui, comme moi, croient en la Constitution américaine et sont la cible des islamistes américains – justement parce qu’ils y croient. Ils l’ont fait pour protéger la première modification apportée à la Constitution, qui garantit la liberté d’expression en interdisant au Congrès de restreindre la presse ou les droits des individus à s’exprimer librement.
Cependant, le combat est loin d’être fini. L’année prochaine, le projet de loi sera présenté au Sénat américain, où il devrait stagner – comme il se doit – tandis que des sénateurs tels queTed Cruz devraient se concentrer sur la désignation des Frères musulmans comme groupe terroriste avant qu’il ne soit trop tard.
Dalia al-Aqidi est chercheuse principale au Center for Security Policy. Twitter: @DaliaAlAqidi
NDLR: L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Source : https://www.arabnews.fr/node/184986/dalia-al-aqidi