Un nouvel espoir pour le développement de l'industrie ferroviaire française

La décision de la Commission Européenne de rejeter le projet dit de "fusion" entre Siemens et Alstom, mais en réalité de simple absorption du second par le premier, ouvre à nouveau l'espoir du développement de l'industrie ferroviaire française.

Les attendus de la Commission sont peut-être critiquables mais pourquoi le gouvernement français s'est il toujours refusé à rendre publiques les garanties données par Siemens ? Il y a quelque chose d'inexplicable dans la position du gouvernement. L'argument de la concurrence chinoise ne tient pas la route : dans quel secteur ne s'appliquerait-il pas pour justifier l'absorption de toute entreprise française par un concurrent allemand plus puissant ? Une telle conception de l'Europe signifierait l'effacement de la France, il est temps de remettre les choses à l'endroit. L'Europe ne peut se justifier que dans le prolongement de la nation.


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