Le wokisme n’est pas la lutte contre les discrimations comme propagé hier sur France Info, radio de Service public qui affiche la volonté de lutter contre les fake news. C’en est une.
Si le wokisme était la lutte contre les discriminations; nous serions une majorité à l’être et les wokistes en France ne nieraient pas son existence.
Le wokisme est une idéologie anglo-saxonne qui, au nom de la lutte contre les discriminations, a comme singularité d’ enfermer les individus dans des minorités, supposées être « dominantes » ou « dominées ».
L’individu n’est plus jugé selon ce qu’il dit, ou fait, mais selon sa « race », couleur de peau, religion, genre et pratique sexuelle.
Les minorités devraient être jugées selon leurs degrés de discriminations. Elle tiennent ensemble par « l’intersectionnalité » , leur fédération contre un ennemi commun : l’homme blanc, hétérosexuel et néo-colonial.
Le wokisme est un identitarisme, un racisme qui justifie et permet l’antisémitisme au nom de la lutte des « racisés » et antisionistes.
Le wokisme pourfend à la fois l’universalisme présenté comme un outil de domination de l’ « homme blanc » et le débat contradictoire au nom de la « cancel culture ».

Le wokisme représente une régression intellectuelle et un danger pour la liberté d’expression, de création, d’interprétation et les échanges interculturels au nom de du refus de ce qu’ils appellent « l’appropriation culturelle ».

On assiste aux Etats-Unis et au Canada à une terrible régression dans les universités et médias.

Cela a commencé en France mais reste limité à la petite bourgeoisie intellectuelle déclassée par le néolibéralisme.

Ce dernier ramenant les Sociétés à des parts de marchés d’individus atomisés devant sans cesse s’adapter au présent a fait du wokisme son abri, sa voiture balai idéologique.

C’est pourquoi néolibéralisme et wokisme prospèrent aux mêmes endroits comme à Sciences-po Paris.

Le wokisme est un poison lent contre la République qui ne reconnaît que des individus libres et égaux en droits, des citoyens, la démocratie et les libertés publiques.