Pour changer de cap, l'union républicaine des forces de progrès s'impose !
Il était un homme que « même la mort ne voulait pas ». Il était « le candidat des morts et des vivants, le candidat des morts-vivants ». Il était devenu archevêque d'un ordre républicain dyslexique et raciste. Il devait assumer le péché de l'orgueil d'un syndicat d'élus sectaires, recalés par les urnes. C'était le bouc-émissaire de la mauvaise conscience et des aigreurs des piliers de l'ordre établi.
L'impétrant franc-comtois qui jamais ne se rend, qui souvent s'est démis, est un intransigeant. Mécanique cérébrale, aux principes établis, l'homme est idéologue. Il établit les règles, il instaure les sanctions. Il punit les faussaires et tous les infidèles. Il est cassant souvent. Stratège, il a déjà fait roi un mystère florentin. Il a rendu possible l'alternance et un rêve. Ces galons parlent pour lui.
Les buvards vaniteux qui hantent les médias, curés modernes et dévoués aux marchés financiers, récitent les psaumes des clercs économistes. Ecclésiastes rompus à vendre mère et père, ils promettent la lune et nous offrent l'abîme. Ils fabriquent l'opinion et aiment faire diversion. Ils éloignent des yeux et des oreilles, les honnêtes trublions pour leur préférer leurs utiles histrions pour capter la révolte.
La pièce était écrite, les personnages campés. Il serait une Cassandre. Oiseau de mauvaise augure, il espérait toutefois, à propos de Maastricht, que jamais le pire n'aurait lieu. Optimiste, il comptait sur le sens de l'Etat des élites politiques. Unique, la monnaie devait nous protéger des spéculateurs et sauver la croissance ! Unique, cette monnaie de singe, condamne l'Europe toute entière ! Maastricht a échoué ! Vive l'Europe !
Les marchés financiers veulent imposer une fiscalité unique à l'échelle de l'Europe. Par le bas, ils veulent harmoniser, pour cet ensemble, les assiettes de l'impôt. Ils veulent tuer l'impôt, assécher les Etats pour mieux les dépouiller. Ils rêvent d'une Europe fédérale, d'un ensemble impuissant, sans dessein pour les peuples. Illusion politique, chimère métaphysique, l'Europe est dévoyée pour rester dévouée toute entière aux marchés. Otages de la finance, d'intérêts singuliers, nous voyons disparaître notre souveraineté. Dans les mains du marché, les règles démocratiques sont proprement violées souligne le Belfortain. Il prêche dans le désert. Nous mordrons la poussière. Peuple ressaisit toi !
Les aboyeurs sans foi, bourgeois tristes et fauchés qui s'amusent de peu. Pour mieux se divertir, ils titillent la bourgeoise endiablée. Elle est jeune, blonde et coquette. Inexpérimentée, elle veut tous nous noyer. Elle haït les métèques qui se tournent vers La Mecque. Ils portent sur leur tête des foulards mais aussi tous les maux de la France. Les « petits blancs » qui organisent le Monde, et provoquent notre perte, peuvent dormir tranquilles. Marine fait diversion et nourrit notre monde de divertissement de ses délires et de sa vacuité. Troubadours asservis, ils s'entichent de valeureux matelots, Rastignacs en goguette, tout au plus Capitaines de vaisseaux. A leurs yeux, la France, navire amiral de l'Esprit des Lumières doit baisser pavillon.
La mondialisation donne à leurs engagements des reflets d'internationalisme. Ils ne veulent pas comprendre qu'elle est colonialiste. Les capitaux sont devenus des armées d'invasion. L'internationalisme implique les nations, un cadre démocratique pour notre souveraineté. De notre égalité civique dépend notre liberté ! De notre liberté dépendent tous nos choix retranscrits dans les lois !
Démolir les nations démocratiques ne peut être un dessein. Le vaisseau France et la flottille Europe ne peuvent se satisfaire d'un état-major, tout entier résigné, soumis aux « puissances de l'argent ».
2012, nous offre un rendez-vous immanquable. Ce sera le dernier qui pourra nous permettre de nous émanciper.
Le pays actuel compte pourtant bien peu d'animaux politiques expérimentés, visionnaires et vaillants qui osent défier les « armées du marché » Un seul résiste toujours, bien isolé pourtant, c'est Jean-Pierre Chevènement.
Pourquoi, pour un seul homme, autant de calomnies et autres billevesées ? Sans doute sa pensée est-elle majoritaire. Peut-être, son discours pourrait-il réveiller les consciences. Agents de la propagande moderne, apparatchiks serviles de ce parti unique, ces crapauds vérolés savent qu'il est séditieux.
Plus grave, aux yeux de ces « marchands de vents », l'impétueux septuagénaire dessine des perspectives porteuses d'espérances pour sortir de l'ornière ! Cet homme est dangereux ! Il le sera bien plus quand il se souviendra des conseils de son institutrice : « Une phrase, comprise par tous, compte moins de treize mots ! Elle doit être composée de mots simples !»
L'idée que le Président élu aura une majorité à l'Assemblée nationale n'a rien d'évident. Fidèle à son tempérament frondeur, le Peuple français prendra un malin plaisir à l'en priver. Le Sénateur de Belfort - qui veut rassembler et dépasser des clivages factices - saura constituer « l'Union républicaine des forces de progrès » indispensable à la mise en œuvre de son « programme de salut public ».
Pour donner corps à toutes ces attentes, il doit pouvoir compter sur quelques chefs de guerre, courageux et doués : Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg et Nicolas Dupont-Aignan. Leurs troupes dispersées ne pourront rien changer ! De leur soutien au « Che » dépend notre avenir collectif, celui de l'Europe et des peuples ! La guerre économique menée par les marchés oblige ces quatre hommes à s'unir. Ils ont rendez-vous avec l'Histoire. Seront-il dignes des idéaux qu'ils revendiquent ?
Les événements et l'humeur du peuple, à cet instant, alimentent et rendent possible cette « révolution citoyenne » que nous attendons tous. Nous devons nous soulever et irriguer la France pour « qu'ils s'en aillent tous ! »
Socialistes convaincus, gaullistes responsables, communistes conséquents, citoyens engagés nous devons embarquer, tous ensemble, pour pouvoir résister et ne jamais mourir. Rendons possible, dès à présent, « l'Union républicaine des forces de progrès » autour de ces quatre hommes.
Crédits photos : Mémorial de Caen pour "Aux armes ..." et "Libération".
Source : https://www.facebook.com/notes/andr%C3%A9-berdouan/pour-changer-de-cap-lunion-r%C3%A9publicaine-des-forces-de-progr%C3%A8s-simpose-/104320683004012