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République souveraine - congrès exceptionnel 2021

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    Chers camarades de République souveraine,

    Chers compatriotes,

    La semaine prochaine, le samedi 28 août, se tiendra notre congrès exceptionnel. Il se déroulera en ligne afin que tous les militants puissent y assister et après que chacun aura pu y contribuer en fonction de ses idées.

    Lors de ce congrès, nous déciderons pour notre mouvement de la position à tenir, des actions à entreprendre et des éventuelles alliances à nouer (en les encadrant clairement) pour les élections de 2022, tant présidentielles que législatives.

    C’est en prévision de ce congrès exceptionnel que je vous adresse ce courriel, afin de vous proposer ma candidature à la candidature pour l’élection du prochain Président de la République.

    Ce choix a été mûrement réfléchi par l’ensemble du Secrétariat national et fait en connaissance de cause. C’est une décision difficile, tant personnellement que pour notre mouvement : elle implique des efforts personnels et collectifs considérables ; elle est risquée pour nos finances.

    Mais c’est un combat que nous jugeons enthousiasmant, car la ligne politique que nous défendons est, j’en suis convaincu, largement majoritaire dans le pays. Malheureusement, elle n’est pas ou est imparfaitement représentée.

    Notre ligne, vous la connaissez : elle est le fruit d’un travail collectif réalisé lors du congrès de novembre 2020. Il en est ressorti la Charte de République souveraine et le texte d’orientation programmatique, que vous pouvez tous deux retrouver sur notre site, www.republique-souveraine.fr. Cette ligne est résumée dans une formule dont beaucoup, déjà, s’inspirent :
    « avec de Gaulle et avec Jaurès ».

    A l’heure actuelle, aucun candidat ou candidate déclaré ou supposé, pas plus que les forces politiques qui les soutiennent, ne proposent un programme à même de relever la France et de servir les intérêts de nos concitoyens.

    Parmi ceux qui se revendiquent de la gauche, beaucoup cherchent un improbable rassemblement de leur camp, rendu impossible par leurs divergences de position politique sur des sujets fondamentaux et par leur vision même de nation française. La plupart sont empêtrés dans les problématiques wokistes venues du parti démocrate des Etats-Unis d’Amérique, incapables de considérer sérieusement les questions de l’immigration ou de la sécurité, pourtant fondamentales pour nombre de nos concitoyens. Evoquer même une identité et une culture française spécifique est impossible.

    Quant aux candidats qui se revendiquent de la droite, ils ne parviennent pas à s’extraire du dogme néolibéral en économie ni de l’atlantisme qui contribue à saborder la nation française et son identité. Dans ce camp, la sécurité est en général traitée exclusivement sous l’angle de la répression et la régulation de l’immigration est rendue impossible par la passion simultanée qu’il voue à la mondialisation.

    Presque tous, de gauche comme de droite, peinent à envisager ne serait-ce qu’un rapport critique, que dire d’un rapport de forces réel et assumé avec l’Union européenne. C’est pourtant la condition sine qua non de la réalisation de toute politique, quelle qu’en soit l’orientation.

    Restaurer la souveraineté nationale et populaire, reprendre le contrôle, c’est-à-dire se réapproprier la compétence des compétences, celle qui permet de faire quoi que ce soit, est le premier combat, le combat essentiel. Reconquérir notre souveraineté, c’est redonner sa force à l’Etat, c’est nous donner des marges de manœuvre, c’est restaurer la démocratie. Ce sera mon et notre combat principal.

    Un exemple le résume. La crise sanitaire a montré qu’un pays sans souveraineté est incapable de produire ce dont il a besoin pour protéger ses citoyens – masques, respirateurs, tests, médicaments, vaccins. Cet état de fait place la France dans une situation de dépendance grave et l’expose à tous les aléas des crises à venir. Il nous faut rebâtir un système de santé souverain, au service des citoyens, dégagé des intérêts privés, en particulier du chantage des multinationales pharmaceutiques.

    Ce qui vaut pour la santé vaut pour tous les autres domaines. Je refuse que notre pays soit ballotté au gré des courants de la mondialisation, à attendre les directives de Bruxelles et le bon vouloir de Washington. Suivre et subir, au lieu d’impulser et de trouver des solutions, ne peut pas être le destin de la France.

    Issu de la gauche – certes –, républicain convaincu, je veux réunir des électeurs venant d’horizons différents, en dépassant le clivage gauche/droite traditionnel. La gauche républicaine, les gaullistes sociaux, tous ceux qui sont attachés à une France souveraine et à un Etat social doivent s’unir.

    Une France souveraine est une France qui s’émancipe de la tutelle d’une Union européenne ultralibérale et inefficace, et des traités de libre-échange, sources de concurrence déloyale et de dépérissement de notre industrie.

    Un Etat social est un Etat qui conserve et amplifie les solidarités nationales mises en place après la Seconde Guerre mondiale, imaginées par le Conseil national de la Résistance (CNR) dans son formidable programme « Les Jours heureux ». Il faut refaire ce qui a été défait, depuis quarante ans, par des politiciens de gauche comme de droite, et penser de nouveaux « jours heureux », afin que vivre dans la société française soit synonyme de concorde, de justice et d’espoir en l’avenir.

    Pour affronter les crises et les tempêtes qui se profilent à l’horizon – écologiques, sanitaires, économiques ou migratoires –, il nous faudra un Etat fort et organisé, s’appuyant sur des fonctionnaires dévoués, qui ne doivent pas pouvoir s’en servir comme d’un tremplin pour une carrière dans le privé ; un Etat capable de planification, un Etat stratège et régulateur qui se réapproprie sa politique économique, monétaire, budgétaire, fiscale et diplomatique. Seul un tel Etat pourra redonner sens au politique et mener le projet que nous nous fixons.

    Durant cette campagne électorale, on nous opposera sans cesse la sempiternelle rengaine d’impuissance : la France ne peut arriver à rien toute seule ; la dette nous interdit de mener toute politique d’ampleur ; la mondialisation ultralibérale est la seule voie possible. Mais à République souveraine, nous avons une vision de la France : c’est un grand pays, une grande puissance et une grande nation.

    Le français est la troisième langue la plus importante dans le monde en termes d’influence.

    La France monde c’est la deuxième surface maritime mondiale – un fait d’une importance cruciale dans la course mondiale aux ressources.

    La terre de la France, bien qu’affaiblie et elle aussi livrée à la mondialisation, permet, si on le veut, d’assurer l’autosuffisance alimentaire.

    L’industrie française a encore des fleurons précieux, malgré les multiples agressions qu’elle a subies, en particulier de la part de nos propres dirigeants. Nous avons encore de formidables ingénieurs et scientifiques, et aussi une classe ouvrière compétente qui ne souhaite qu’une chose : travailler et vivre de son travail.

    La France est une puissance géopolitique. Nous avons un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU et la panoplie complète de la dissuasion nucléaire.

    Et puis enfin, et peut-être surtout, la France, c’est une histoire glorieuse qui résonne toujours dans le monde, malgré les défaitistes. La France, ce sont des symboles et une identité forte qui font que notre pays parle au monde, qu’il est plus qu’un agrégat de communautés et d’individus.

    Aux sermons d’impuissance, il nous faut opposer un discours d’optimisme et de volonté : nous devons réussir à rendre à notre pays son indépendance car cette indépendance est vitale. Nous n’avons pas le droit d’échouer.

    Chers camarades, c’est un combat difficile qui s’annonce. Mais rien de grand n’a jamais été mené avec facilité. Les moments de crise sont des révélateurs. Oui, République souveraine n’est pas encore le mouvement politique le plus puissant. Mais nous avons l’essentiel : un programme qui correspond aux attentes du plus grand nombre et aux nécessités du moment historique que nous vivons.

    Vous trouverez ci-dessous le détail du projet présidentiel que je défendrai.

    Je vous donne rendez-vous ce 28 août pour notre congrès exceptionnel. En attendant, connectez-vous à notre réseau CNR afin de réagir à ces propositions, commenter, proposer ou simplement demander des clarifications.

    J’invite enfin tous ceux d’entre vous qui s’en sentent la force et qui en ont la volonté de réfléchir à leur propre candidature pour les élections législatives. République souveraine compte présenter des candidats sur l’ensemble du territoire métropolitain et d’outre-mer.

    Fraternellement,

    Georges KUZMANOVIC


    Source : https://3xfkr.r.ag.d.sendibm3.com/mk/mr/EBvy3Wr8lGaIeuf3DzqD_ssAFn515b4sWvMkTyLvr0_cOD-i9BrkUYqtYPxjuvE4Aa3pHfCQUcpn7759yQ4g_xlciG_Sc2z1-_2PI3xZhgfhyZiupA