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Edito quotidien | Driss Ghali

Chronique du 04/01/2022 : Que peut faire Zemmour face à l’immigration ?

L’immigration est hors de contrôle, elle s’est emballée sous l’effet de deux phénomènes distincts mais qui opèrent en parallèle et à plein régime.

Le moteur biologique :

Il y a tellement d’immigrés désormais sur le sol européen que les diasporas sont devenues des êtres politiques à part entière. Elles amènent les gens depuis les pays d’origine, elles leur fournissent un gîte et une occupation, elles les assimilent même. En effet, une diaspora est une machine à assimiler car elle offre un « refuge » complet à l’immigré : tant matériel que moral et spirituel. Très concrètement, le migrant marocain n’émigre pas en France, il se rend dans l’annexe de son village ou de sa tribu installée en France. La diaspora forme un continuum humain qui ignore les frontières politiques et opère en-dessous du radar. Il suffit qu’un immigré pose les pieds en Europe, à Lampedusa par exemple, pour qu’il soit pris en charge et transporté vers Lyon, Rotterdam ou Berlin par sa diaspora. D’où les gestes désespérés de ceux qui jettent à l’eau ou escaladent une barrière de dix mètres : ils savent qu’il s’agit du « seul » obstacle face à leur entrée en Europe et leur assimilation par une nouvelle famille, la diaspora !

Le moteur politique ou le pacte oligarchique

Les diasporas sont devenues des véritables forces aspirantes de l’immigration grâce à la politique menée par les Etats. Au sud et au nord de la Méditerranée, on s’est mis d’accord pour transporter les classes populaires et les classes moyennes arabes et africaines vers les grandes villes européennes.

Partent en effet les prolétaires et les sous-prolétaires, ça ne surprend personne. Mais, il faut bien voir que les avant-gardes partent aussi : les intellectuels, les entrepreneurs, les diplômés du supérieur etc. Ainsi, les élites pourries qui gouvernent le Maghreb et l’Afrique font d’une pierre deux coups, se débarrassant des classes dangereuses (les jeunes désœuvrés) et des cerveaux qui auraient pu les guider vers le palais présidentiel pour renverser le dictateur.

La fuite des cerveaux me direz-vous ? Tout le monde s’en fiche, car il n’y a rien de plus facile de nos jours que d’importer les compétences techniques. Les Turcs vous font un barrage clefs en main en quelques mois, les Chinois une autoroute, les Américains un systèmes informatique crypté pour les besoins de l’Etat. La ressource « ingénieur » est abondante dans le monde et sait très bien exécuter un chantier sans poser de questions : il suffit de payer.

Vous voyez donc le moteur caché de l’immigration : débarrasser les potentats du sud et leur entourage des classes sociales qui peuvent les gêner.

Les oligarchies européennes y trouvent leur compte de toute façon, certains jeunes immigrés ayant une grande utilité dans la destruction des sociétés encore bercées par le rêve de l’Etat-Providence. L’importation de populations accoutumées à l’inégalité radicale voire à l’arbitraire accélère la destruction de la cohésion sociale. Nous au Maroc nous sommes habitués à la sécession des élites et à la disparition des classes moyennes : le bidonville est notre horizon commun.

Voyez les rappeurs issus de l’immigration : ils incarnent le prolétariat dont a besoin l’oligarchie dans le futur proche c’est-à-dire une masse de zombies drogués, désarticulés sur le plan mental et passionnés par la violence. Quelle est la vocation d’un rappeur lambda ? Incarner la domination du fort par le faible, substrat de la nouvelle société qui émerge sous nos yeux.

Par ailleurs, la hausse de la délinquance, issue de l’immigration, détruit l’estime de soi du peuple de souche, le seul qui soit capable de s’opposer à l’oligarchie, car il dispose d’une tradition syndicale et d’une histoire révolutionnaire. Or, quand tu humilies un père de famille jour après jour en lui taxant une cigarette ou en molestant sa fille, tu le désactives en tant qu’agent politique. Il se transforme en un sous-homme qui ne sert qu’à obéir et à fermer sa gueule. Est-ce un hasard que le peuple français soit devenu aussi pacifique et passif depuis le début des années 2000 ?  Plus question de grève générale, et encore moins de Commune…

Zemmour, une fois élu, aura affaire à ces deux moteurs qui tournent à plein régime : le biologique et le politique. Deux ennemis mortels car l’un a la logique du nombre pour lui (plus de 2,6 millions d’Algériens en France, un million de Marocains etc.) et l’autre a les relais de pouvoir à son service (BFM, Libération, les ONG, l’ONU etc.).

Une suggestion à mon modeste niveau à mon candidat à l’élection : (1) mettre en avant son programme tel quel, il est pertinent et aura un effet immédiat et (2) agir discrètement sur les pays du sud pour mettre en place des élites qui ne veulent pas exporter tous leurs problèmes vers la France.  Dans un monde idéal, il faudra changer les régimes en place. Comme nous ne vivons pas dans un monde idéal, il convient de gêner les régimes actuels au point de leur faire comprendre que leur survie dépend d’un changement de comportement. Au Sahel par exemple, il convient peut-être de maintenir un certain niveau d’instabilité pour que les castes au pouvoir dans la région « aient suffisamment la trouille » pour renoncer au jackpot migratoire.

Enfin, ces choses là ne s’écrivent pas et ne se publient pas…

(Retrouvez cette chronique au format vidéo sur Twitter et sur Youtube )

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Les masques sont tombés. Nous sommes face à un coup d’Etat mondial qui se met en place dans chaque pays. Les constitutions sont mises entre parenthèses, la démocratie est devenue une sorte de vernis à ongles qui ne trompe plus personne. Le peuple n’est plus qu’un spectateur passif, il est tombé de son piédestal, poussé par Big Pharma et les politiciens véreux.

Chacun doit agir selon ses talents. Les héros vont prendre le maquis ou bien s’engager dans des actions de résistance plus ou moins ouvertes. Les ennemis de la démocratie vont continuer sur leur lancée : que la pandémie s’arrête ou pas, ils chercheront à solidifier leurs positions en modifiant les lois une bonne fois pour toutes. Nous aurons affaire à des lois de discrimination systémique et d’injection obligatoire voire de confiscation des biens pour des raisons sanitaires ou politiques. La majorité de la population, elle, continuera dans l’apathie : elle ne fera rien dans l’espoir qu’on lui fiche la paix. C’est humain, trop humain, inutile de s’en indigner. Il convient au contraire de danser la musique du moment et de faire semblant que les collabos ne collaborent pas.

Il est temps d’envisager une résistance à bas bruit, élégante et discrète. Une grève du zèle, un sabotage bien senti, une épidémie d’arrêts maladies etc. Il faut penser au moyen de retarder le déploiement de la dictature, le temps que les héros fassent le job.

Vous savez, s’abstenir de dénoncer un résistant est en soi un acte de résistance.

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Chronique du 18/11/2021 : les surprises de Vichy

Les monstres qui nous gouvernent diabolisent Vichy, matin, midi et soir. C’est de bonne guerre, car ils ne peuvent supporter la comparaison auprès d’aucun autre gouvernement français du XX° siècle. Les allusions lancinantes aux années 1939-1945 servent à détourner le regard de l’ignominie du régime actuel. C’est un attrape-nigaud en réalité, les lucides ne s’y trompent pas, les naïfs et les nigauds (la majorité) se laissent séduire.

Or, une approche calme et apaisée de l’histoire de Vichy révèle quelques nuances surprenantes. Celles que je connais le mieux correspondent à l’histoire de l’armée française durant les années 1940-1945. L’armée a protégé des officiers juifs, quitte à désobéir aux ordres de Pétain et de Laval. Je me réfère bien à l’armée de Vichy, celle qui a refusé de rejoindre De Gaulle à Londres. Ainsi, David Galula, jeune capitaine juif fraîchement sorti de St-Cyr, a été caché au Maroc par l’Etat-Major, histoire de le soustraire à l’ordonnance du 18 octobre 1940 qui stipulait l’expulsion des juifs de la fonction publique. Galula a été protégé, caché et payé par les militaires de Vichy jusqu’à l’été 1941, moment où le deuxième statut des juifs prit effet. Il était devenu trop risqué de le maintenir dans les rangs.

Déchu de sa nationalité française, Galula a été pris en charge par l’armée qui venait de le mettre dehors. Oui, cette armée de « collabos » si on en croit les intellos de pacotille qui servent de porte-voix à l’establishment. Un réseau d’officiers vichystes a envoyé Galula espionner les Allemands à Tanger, ville internationale. Galula, transformé en commerçant juif marocain, s’est faufilé dans les milieux diplomatiques et militaires de Tanger pour le compte de Vichy. En effet, Vichy collaborait avec les Américains ! Une partie de Vichy pour dire vrai collaborait avec les Alliés : échange d’informations, échange de bons procédés diplomatiques… La preuve : Washington avait un ambassadeur à Vichy. Les Alliés ont longtemps combattu De Gaulle car ils voulaient s’appuyer sur l’armée loyaliste pour renverser le régime nazi en France.

Tout cela, votre prof d’histoire-géo ne vous l’a pas dit au collège. Ne vous inquiétez pas : même Macron et ses sbires ne sont pas au courant, cette caste se limite à lire les instructions rédigées en Allemand depuis Frankfort, siège de la BCE.

(Retrouvez cette chronique au format vidéo sur Twitter et sur Youtube )

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Chronique des 10,11,12 et 15/11/2021 : une autre histoire de Tindouf

C’est avec retard que j’écris le récapitulatif des vidéos des journées citées ci-dessus. Trop de travail, trop de factures à payer…

En quelques mots, je voudrais souligner ici le caractère absolument inutile et en même temps stratégique de la localité de Tindouf. Cette ville est le néant : elle n’a aucun monument, aucune ressource, aucun charme, aucun cachet. Rien. Pourtant, ce rien cristallise la querelle algéro-marocaine.

Qu’est-ce que Tindouf ?

Tindouf est d’abord un haut lieu de la traite négrière musulmane. Point d’étape niché dans un oasis à 330 km au sud-est d’Agadir, Tindouf a toujours connu les cris et les pleurs des noirs transportés par les commerçants arabes vers les marchés de Marrakech et de Fez.

Ce commerce infâme a duré plusieurs siècles, puis il s’est éteint très vite comme on éteint une bougie avec le doigt. La France a interdit l’esclavage et pourchassé les traitants. De suite, Tindouf se vida de ses habitants. Ne restèrent que les souvenirs et les malédictions gravées dans la pierre par les ongles à vif des captifs.  Nous sommes au début du XX° siècle. Le Maroc est sur les rotules, son sultan ne contrôle même pas la banlieue de Fez. L’Algérie est déjà « la France » qui lui a accolé le Sahara, immense territoire avec lequel elle n’a aucune affinité ni aucun lien historique. Au sud, la Mauritanie est un vide humain affilié à l’Afrique Occidentale Française, créée en 1904.

La tragédie se noue à ce moment précis, et en particulier après 1912, date à partir de laquelle le Maroc tombe officiellement sous l’escarcelle de la France.  Tindouf , à l’époque, est une zone de non-droit, occupée par la confédération tribale arabe des Reguibate. Personne ne les contrôle ni n’a envie de les contrôler, la région ne recelant aucune richesse particulière qui puisse justifier un déploiement de forces. De 1912 à 1934 grosso modo, la France se contente de contenir la région sans y mettre les pieds. A l’ouest, les autorités françaises au Maroc sont absorbées par la rébellion des berbères du Souss. A l’est, les forces françaises en Algérie répugnent à prendre pied à Tindouf si c’est pour rendre le territoire quelque temps plus tard au Protectorat français du Maroc qui revendique sa souveraineté sur toute la région.  Au sud, les militaires de l’AOF sont trop peu nombreux pour peser dans le jeu, surtout que Tindouf est en périphérie de leur circonscription.

On palabre pendant longtemps, sans résultat probant. Le Ministère des Affaires Étrangères (en charge du Maroc), le Ministère de l’Intérieur (en charge de l’Algérie) et celui des Colonies (en charge de l’AOF).  Un accord fragile et temporaire est trouvé en 1934 : les méharistes stationnés en Algérie prennent le contrôle de Tindouf avec la promesse de la reverser au territoire marocain plus tard. Un PC des « confins algéro-marocains » est installé à Marrakech, en guise de dédommagement aux Marocains. Il chapeaute la sécurité à Tindouf et aux alentours.

Le provisoire devient définitif les années suivantes.  La Seconde Guerre Mondiale passe par : elle brouille les souvenirs et change les hommes.

Après 1945, on ne reparle plus du sujet dans le contexte franco-français (Maroc français vs Algérie française). Les esprits sont occupés par le projet de l’indépendance des deux côtés de la frontière (frontière qui n’existe pas puisqu’elle n’est ni tracée, ni reconnue par qui que ce soit).

Le Maroc s’émancipe en 1956, l’Algérie en 1962. Le Maroc demande Tindouf à son voisin ainsi que Béchar, une autre localité des confins algéro-marocains annexée manu militari par la France à sa colonie au XIX° siècle. Refus des Algériens. On « en arrive aux mains », c’est la guerre des sables en 1963 qui n’aboutit à rien de concret : Tindouf et Béchar restent en dehors de l’orbite du Maroc.

Le problème se complique après le retrait espagnol de l’immense territoire qu’elle occupait au sud du Maroc et au nord de la Mauritanie. Les Marocains appellent ce territoire le Sahara Marocain, la communauté internationale parle de Sahara Occidental. Peu importe, l’essentiel est que toute la région entretient depuis toujours des liens d’allégeance avec le Sultan du Maroc. Allégeance ne veut pas dire obéissance. Personne n’a réussi à apprendre aux tribus nomades à obéir. Au mieux, elles payent le tribut et s’abstiennent d’attaquer les fonctionnaires du Sultan. En réalité, personne n’a intérêt à adoucir leurs mœurs. Bien au contraire, quand le Sultan est fort, il utilise les tribus comme des forces supplétives, féroces et sans pitié. Elles servent de garde-frontières vivants, avec femmes, enfants et chameaux. Nul besoin de poser des piquets ou d’édifier des fortins, il suffit de déléguer aux nomades le soin de terroriser les voyageurs et les égarés.

L’Algérie, elle, n’a aucun argument à avancer, à part que Tindouf lui a été donné en cadeau par la France, tout comme l’intégralité de son sahara. Maigre comme argument, vous ne trouvez pas ?

Aujourd’hui, Tindouf est la base de repli du POLISARIO, une guérilla armée et sponsorisée par l’Algérie et jadis par la Libye aussi.  La ville demeure lugubre et désolée. La malédiction des innocents pèse toujours sur elle…

Chronique du 16/11/2021 :  Rousseau est mort !

Nous vivons une époque horrible mais néanmoins historique! Sous nos yeux, la doctrine des droits de l’homme s’effondre, piétinée par les confinements, les injections expérimentales et le refus de soigner les patients. Deux cents ans d’histoire s’écroulent en ce moment :  au revoir Rousseau, adieu Voltaire, ciao Toqueville !  Les temps nouveaux s’annoncent, et ils ne riment pas forcément avec la dignité et la liberté.

Tant pis pour nous. Après tout, nous ne valions pas la peine. Nous ne méritions pas la Liberté, avec L majuscule. Nous l’avons abandonnée en un clin d’œil au prétexte du virus.

La seule bonne nouvelle est qu’il convient de se sentir absolument dégagés de toute allégeance aux droits de l’homme.  Tirons les conclusions : nous sommes à nouveau libres !

Libres des « bêtises » énoncées par Rousseau depuis son exil suisse et qui sont devenues notre constitution. Non, les hommes ne sont pas égaux. Non, nous ne sommes pas les frères des uns des autres. Non, il n’y a pas de volonté générale et il n’y en a jamais eu. Non, le peuple n’est pas souverain.

Il y a juste le peuple, souvent abruti et égaré, et des élites. Quand les élites sont vendues comme c’est le cas aujourd’hui, tout est perdu. Quand les élites sont dignes, alors le pays va bien.

Le seul combat qui en vaille la peine est de sauver un peuple contre lui-même en lui adjoignant des bonnes élites.

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Chronique du 17/11/2021 : d’un fascisme à l’autre

L’Europe a vaincu le nazisme pour se livrer, corps et âme, à la diversité. Elle a refusé le grand remplacement aryen pour mettre en place le grand remplacement africain et musulman. Telle est une manière comme une autre d’apprécier l’histoire européenne de 1945 à aujourd’hui.

Le procès de Nuremberg avait en lui-même les racines du mal : il a criminalisé le patriotisme et l’a assimilé au fascisme. Depuis lors, les patriotes se cachent et se travestissent sous des bannières stériles comme le libéralisme ou la démocratie-chrétienne. Or, le libéralisme a donné l’immigration de masse, les patrons étant « accros » aux bas salaires. Le catholicisme, lui, entraîne dans sa chute (définitive à mon goût) le peu d’attachement qu’avait les Européens pour leur mode de vie et leur identité.

Aujourd’hui, le fascisme est arc-en-ciel : il a la peau sombre, il est bisexuel ou homosexuel, il est urbain, il est écolo, il est covidiste. Il ne jure que par l’apparition d’un homme nouveau qui est une cumulation de néants : il n’est pas blanc, il n’est pas viril, il n’est pas fier, il n’est pas cultivé. Les nazis voulaient un homme nouveau, blond et fort ; les fascistes d’aujourd’hui le veulent basané, castré et confiné. Dans les deux cas, nous avons affaire à une monstruosité.

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Chronique du 18/11/2021 : les surprises de Vichy

Les monstres qui nous gouvernent diabolisent Vichy, matin, midi et soir. C’est de bonne guerre, car ils ne peuvent supporter la comparaison auprès d’aucun autre gouvernement français du XX° siècle. Les allusions lancinantes aux années 1939-1945 servent à détourner le regard de l’ignominie du régime actuel. C’est un attrape-nigaud en réalité, les lucides ne s’y trompent pas, les naïfs et les nigauds (la majorité) se laissent séduire.

Or, une approche calme et apaisée de l’histoire de Vichy révèle quelques nuances surprenantes. Celles que je connais le mieux correspondent à l’histoire de l’armée française durant les années 1940-1945. L’armée a protégé des officiers juifs, quitte à désobéir aux ordres de Pétain et de Laval. Je me réfère bien à l’armée de Vichy, celle qui a refusé de rejoindre De Gaulle à Londres. Ainsi, David Galula, jeune capitaine juif fraîchement sorti de St-Cyr, a été caché au Maroc par l’Etat-Major, histoire de le soustraire à l’ordonnance du 18 octobre 1940 qui stipulait l’expulsion des juifs de la fonction publique. Galula a été protégé, caché et payé par les militaires de Vichy jusqu’à l’été 1941, moment où le deuxième statut des juifs prit effet. Il était devenu trop risqué de le maintenir dans les rangs.

Déchu de sa nationalité française, Galula a été pris en charge par l’armée qui venait de le mettre dehors. Oui, cette armée de « collabos » si on en croit les intellos de pacotille qui servent de porte-voix à l’establishment. Un réseau d’officiers vichystes a envoyé Galula espionner les Allemands à Tanger, ville internationale. Galula, transformé en commerçant juif marocain, s’est faufilé dans les milieux diplomatiques et militaires de Tanger pour le compte de Vichy. En effet, Vichy collaborait avec les Américains ! Une partie de Vichy pour dire vrai collaborait avec les Alliés : échange d’informations, échange de bons procédés diplomatiques… La preuve : Washington avait un ambassadeur à Vichy. Les Alliés ont longtemps combattu De Gaulle car ils voulaient s’appuyer sur l’armée loyaliste pour renverser le régime nazi en France.

Tout cela, votre prof d’histoire-géo ne vous l’a pas dit au collège. Ne vous inquiétez pas : même Macron et ses sbires ne sont pas au courant, cette caste se limite à lire les instructions rédigées en Allemand depuis Frankfort, siège de la BCE.

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Chronique du 05/11/2021 : De Bamako à Bruxelles, une autre histoire de la construction européenne

Peu le savent, mais la construction européenne doit énormément à une décision du Général De Gaulle. S’il n’avait pas sorti la France de l’Algérie, le couple franco-allemand n’aurait jamais pu se former, constituant le moteur principal de l’intégration européenne.

Revenons en arrière. En 1944, De Gaulle est à Brazzaville au Congo où il promet aux Africains le développement. Il tient parole à la Libération et la IV° République lui emboîte le pas. Routes, aéroports, écoles, universités : la France prend à bras le corps la misère du monde, dans sa version noire et arabe, l’Indochine a « décroché » dès 1946 en entrant en insurrection sous le commandement de Ho Chi Minh. La facture d’autant de philanthropie est salée : la France se ruine à petit feu et les rentrées fiscales attendues n’ont pas lieu, la productivité étant très basse aux colonies. En Algérie, l’évidence crève les yeux : on déverse des milliards à travers le Plan de Constantine (entamée en 1958) et « rien » ne sort en bout de piste : la croissance et l’enrichissement ne sont pas au rendez-vous ou pas suffisamment pour couvrir une partie des dépenses colossales engagées aux frais du contribuable métropolitain.

Or, ce dernier rêve de modernisation et il a bien raison. La France des années 1950 est en retard sur ses pairs comme la Hollande ou la RFA sur le plan de l’infrastructure (le téléphone par exemple) et de l’industrie. Pour accélérer le rattrapage, il faudrait beaucoup d’argent et surtout des cerveaux. Ces derniers sont en partie « capturés » par les projets de développement aux colonies.

Un autre obstacle au rattrapage est de caractère structurel. Les entreprises françaises n’ont pas intérêt à innover puisqu’elles sont assurées d’écouler leur production aux colonies, marché captif.

De Gaulle a compris et a le courage d’agir : il se désengage de l’Afrique (très facilement) en 1960 et de l’Algérie en 1962 (très honteusement).

Six mois après l’indépendance algérienne, en janvier 1963, il fonde le couple franco-allemand à Paris en compagnie du chancelier Adenauer. La suite est connue de tous : l’intégration économique ne cessera de s’accentuer et l’industrie française rattrapera largement son retard dans les années 1960- début 1970.

Malheureusement, la droite (Giscard d’Estaing) et la gauche (Mitterrand, Chirac, Sarkozy) ont décidé de transférer Bamako à Paris et Alger à Marseille. L’immigration de masse n’était pas du tout au programme du Général, qui voulait désengager la France du bourbier africain et arabe… Le seul vrai défaut de De Gaulle, à part d’avoir trahi les harkis, est de ne pas avoir assuré sa relève…

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Chronique du 04/11/2021 : le caniche de Merkel

Merkel a dit adieu à Macron ces derniers jours lors d’un déplacement à Beaune. Nous devons lui dire « bon débarras » en guise d’au revoir ! Mme.Merkel n’est pas l’amie de la France, ni de l’Europe d’ailleurs. Durant son mandat interminable, elle a marginalisé et vassalisé la France. Il faut dire que nos chefs étaient candidats à l’insignifiance au berceau… Elle nous a abandonné en rase campagne au Sahel, alors que nous y sommes allés pour défendre la frontière sud de l’Europe, c’est-à-dire la tranquillité des Allemands aussi. Concernant l’Europe, la chancelière allemande a organisé l’impuissance et cultivé l’insignifiance collective. Elle a veillé personnellement à ce que les liens de vassalité avec les Américains soient maintenus et cimentés. Elle a perdu toutes les occasions de forger un dialogue sérieux avec les Russes. A peine a-t-elle connecter son pays au gazoduc en construction qui passe par la Mer Baltique. Point besoin de prolonger outre mesure cette litanie, vous m’avez compris. J’aurais pu parler du million de clandestins syriens accueillis en 2015, dont des terroristes avérés et des égorgeurs en herbe…

Au fond, Merkel ou pas, l’Allemagne est un problème. L’Allemagne est le problème de la France. Nous sommes en couple avec un cadavre !

Ce peuple est mort à plusieurs égards. (a) Il n’a pas le droit d’être fier de lui-même pour les raisons que vous connaissez. Au passage, il nous a privés du droit d’aimer notre pays et d’oser le dire, car depuis 1945 tout patriote est un fasciste en puissance, il doit s’excuser d’avance et donner des gages de respectabilité. (b) les Allemands sont occupés par des armées étrangères, à commencer par les troupes US basées à Frankfort et ailleurs. Autrement dit, nous nous appuyons sur un pays colonisé, quel beau partenaire en effet et après on s’étonne que la défense européenne n’avance pas. ! (c) les Allemands ne savent plus se battre et ne veulent plus se battre, leurs soldats sont dévitalisés. (d) les Allemands, quel que soit leur gouvernement, nous empêchent de donner l’attention nécessaire à la Méditerranée et au flanc sud de de l’UE. C’est d’ailleurs une doléance commune aux Italiens et aux Espagnols aussi : eux aussi doivent négocier avec Berlin de l’opportunité d’intégrer les moyens de communication des douaniers italiens avec leurs homologues tunisiens.

La faute, à qui ? La faute incombe à un mort nommé De Gaulle. Il nous a mis dans ce couple de la mort en janvier 1963 en signant la réconciliation franco-allemande avec Adenauer (traité de l’Elysée). Mais, là c’est une histoire que je vais vous raconter demain, vendredi.

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Chronique du 03/11/2021 : On tue à Montauban, aussi…

Il n’y a plus de zones sûres. Le spectre de la mort violente est partout même au cœur de ce qui était jadis la douce France : l’albigeois, les provinces riantes autour de Toulouse…

L’insécurité a pris la tournure du terrorisme. Quand on lynche un homme devant sa femme, c’est du terrorisme. Quand on tue un ancien parachutiste sur un parking, c’est du terrorisme. Pas besoin d’un manifeste ou d’une revendication signée Bin Laden pour qu’un acte abjecte soit considéré comme terroriste. L’effet est là : les lâches sont intimidés, les patriotes sont enragés. Autrement dit, la société est divisée, il ne reste plus qu’à allumer la mèche.

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Chronique du 29/10/2021 : les goumiers et les tirailleurs

Tout le monde en parle, peu les connaissent vraiment. Les combattants maghrébins et africains qui ont participé aux combats de la Première et de la Seconde Guerre Mondiale n’étaient pas des as de la communication et du marketing. Ils n’ont pas songé à leur légende, ils ont fait le boulot et ont vécu comme des hommes et non des adolescents attardés comme la plupart d’entre nous.

Résultat, on leur prête des motivations qui n’étaient pas les leurs.

Pourquoi ont-ils rejoint les forces françaises, c’est-à-dire l’armée du pays qui a occupé leur pays ?

D’abord, plusieurs n’avaient pas de « pays » avant la colonisation. Le Mali ou le Sénégal sont des inventions françaises. Jadis, il n’y avait dans ces contrées que des peules nobles et des peuples soumis, des maîtres et des esclaves. Point de nation, point de peuple. La France a mis fin à l’esclavage et au servage. Elle a regroupé sous le même toit des peuples qui se faisaient la guerre (donc du mal) depuis toujours. C’est donc par gratitude que les membres des tribus et des ethnies les plus basses ont rejoint l’armée françaises pour devenir tirailleur à Dakar, Conakry ou Fort-Lamy. En une génération, ils sont passés du statut d’esclave domestique à celui de soldat, porteur de fusil. La France leur a donné aussi le sentiment d’appartenance à quelque chose d’autre que l’ethnie ou la caste : l’Empire et par extension l’Afrique Occidentale ou Equatoriale Française.  Rejoindre un bataillon de Maliens ou de Guinéens, c’était faire l’expérience pour la première fois que quelque chose nommée Mali ou Guinée !

Gratitude aussi au Maroc où les goumiers se souvenaient de l’apport immense de la pacification française. Avant 1912 et l’entrée de la France, le pays était un coupe gorge. La France a redonné aux Marocains le droit d’aller et de venir dans leur propre territoire. Cela s’appelle un service rendu, une bénédiction.

A la gratitude s’ajoute aussi l’appel du grand large. L’armée française a été un débouché à l’envie de voir du pays de milliers de jeunes de l’Atlas ou de la Kabylie. La même envie de voyager explique grandement les départs massifs vers l’Indochine à partir de 1946 : plus de 8000 volontaires sont partis faire la guerre aux communistes vietnamiens. Bien sûr, voyager permet d’échapper à la surpopulation, un mal chronique des zones montagneuses : Atlas, Rif ; Kabylie etc.

Enfin, il y avait l’amour des chefs. Un amour réciproque entre des officiers français de grande valeur et des soldats d’exception. Je doute que nous soyons capables aujourd’hui, du haut de nos plateaux de bureau, de ne serait-ce que d’imaginer le respect et la fraternité qui reliaient ces hommes entre eux.

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Chronique du 28/10/2021 : nous avons les dirigeants que nous méritons

Comment expliquer qu’un homosexuel français se sente solidaire de la lutte d’un Frère musulman ? ou bien qu’une femme noire marche main dans la main avec un indigéniste maghrébin sachant que le Maghreb a pratiqué la traite négrière jusqu’aux années 1910 ?

La seule explication est la bêtise. Oui, la bêtise, cet oxygène que respire la fameuse intersectionnalité, mot impossible à prononcer et qui correspond plutôt à l’alliance des abrutis.

Quand on y regarde de plus près, tout est intersectionnalité aujourd’hui. Voyez l’assise électorale de M.Macron : les bourgeois mondialisés, les bourgeois conservateurs qui ont peur de la banlieue, la banlieue elle-même qui voit en lui le président de l’invasion migratoire et du laxisme pénal. C’est de l’intersectionnalité ! Des catégories qui sont opposés du point de leurs intérêts de classe s’unissent autour d’un même personnage et d’une même politique.

La bêtise ne suffit pas à expliquer la stabilité et la durabilité de cette alliance. Il convient de considérer un autre argument : la haine. Chaque groupe se définit comme « une nuisance » à autrui ou au reste de la société. Pour rester sur l’alliance pro-Macron, vous avez la haine du bourgeois pour la France version De Gaulle et la haine de l’immigré pour la France (je généralise bien sûr, tous les bourgeois et tous les immigrés ne se valent pas). Dans l’intersectionnalité de gauche, vous avez une très forte dose de haine : la détestation des lobbies LGBT pour la famille traditionnelle et la France (ce monstre patriarcal…), la détestation des moches (pardon, des féministes…) pour les autres femmes et les vrais hommes (forts et beaux), la haine des islamistes pour la France et pour tout ce qui est beau et lumineux etc.

Le ciment tient grâce à l’adjonction de la peur. La haine marche côte à côte avec la peur en effet. Les conflits réels ou supposés peuvent mal se terminer et déboucher sur la violence. Et personne ne veut en faire l’expérience et à juste titre. D’où la peur palpable de la guerre civile, une peur trans-partisane, multigénérationnelle et multiethnique. Certains voteront Macron en 2022, non par conviction, mais juste pour gagner cinq ans de tranquillité…avant la grande explication. Au final, ils votent contre eux-mêmes car ce monsieur exacerbe les risques d’éclatement d’une guerre intérieure : il promeut la déconstruction de la France et donne une tape sur le dos à toutes les forces de destruction.

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Chronique du 27/10/2021 : Don Quichotte de Tourcoing

M.Darmanin nous a habitué à des communiqués triomphalistes à chaque fois qu’un commissariat est attaqué au mortier ou qu’un policier est visé par des tirs. Pour lui, toute humiliation de la police est une victoire, car il s’agit d’une répercussion de sa croisade contre la drogue.

Curieuse croisade sans étendard, sans foi et sans armée.

Personne n’ a entendu parler de cette guerre contre la drogue, à part le cabinet du Ministre. Pas de plan, pas de buts de guerre, pas de mobilisation, pas de territoires à conquérir.

M.Darmanin ne fait pas la guerre aux dealers. Il nous fait la guerre à nous en se moquant de notre bon sens et de notre dignité. Sa communication nous fait tourner en bourrique. Les reculades de sa police sont autant de coups de poignard dans notre fierté : un policier humilié représente le rabaissement de la France entière.

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Chronique du 26/10/2021 : le climat a bon dos

De plus en plus, les médias et les bobos veulent nous habituer à croire que les changements climatiques rendent inéluctables les mouvements migratoires. Après « une chance pour la France », l’immigration de masse serait la conséquence naturelle du réchauffement, lui-même intégralement causé par l’homme occidental bien entendu…

C’est tellement bête et absurde comme raisonnement que j’ai peine à croire qu’il se diffuse aussi vite dans l’opinion publique.  En effet, les immigrés fuient la mauvaise gouvernance, pour le dire autrement ils fuient les mauvaises élites qui pillent leurs pays d’origine et éradiquent leurs chances d’y vivre dignement. Vous voulez des exemples ? Tracez une ligne qui démarre à Casablanca et s’étend jusqu’au Caire avant de plonger vers les profondeurs de l’Afrique noire, à la hauteur de Kinshasa. Dans cet arc de la mauvaise gouvernance, règnent la corruption et l’injustice : les deux ingrédients de l’immigration. Les départs sont d’autant plus aisés de nos jours que les immigrés « ne quittent plus vraiment leurs pays » : ils voyagent du Mali vers la diaspora malienne en France, du Rif vers la diaspora rifaine en Hollande, de l’Afghanistan vers la diaspora afghane à Paris… Les diasporas organisent et aiguillent les migrations. Dans mon village marocain, nombre de mariages blancs ont permis à des « cousins » de Toulouse ou de Nantes de faire partir des jeunes filles ou des jeunes hommes ! Détail important : notre village est féministe, les mariages blancs sont souvent le fait de jeunes musulmanes de France qui vendent les papiers français aux jeunes désœuvrés marocains.

Nous sommes fatigués de la bêtise des bobos. Ils n’ont rien compris au monde et compensent leur ignorance par une arrogance toute épreuve. Ils veulent accueillir les immigrés avec l’argent emprunté à Mme.Merkel ! A ce stade, il ne s’agit plus de générosité, mais d’irresponsabilité.

Ces précieuses ridicules qui peuplent les rédactions et les classes dirigeantes sont convaincues de rendre service aux Africains et aux Maghrébins alors qu’elles ne font que ruiner leur pays. Nous rendre service, c’est nous obliger à faire le changement politique chez nous : au Maroc, en Algérie et au Sénégal.  Nous rendre service, c’est conserver la France telle qu’elle est : belle, humaniste et rayonnante. Si vous la transformez en une annexe de Marrakech, nous n’aurons plus de référence. Nous ne voulons pas que le tiers-monde s’installe en Europe, nous voulons que l’Europe demeure un havre de raffinement et de sophistication.

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Chronique du 25/10/2021 : le cirque

L’immigration est un business nord-sud. Les pays du sud en ont fait un véritable secteur économique. Au Maroc, l’on parle de 7 milliards d’euros/an au seul titre des transferts financiers de la diaspora. A ce rythme, il n’y aura bientôt plus besoin de travailler ou de faire des réformes : il suffira de « placer » des milliers de jeunes chaque années à Paris, Berlin et Rotterdam. Pour les pays du nord, l’immigration amène une main d’œuvre peu onéreuse à des secteurs en mal de productivité : le BTP, une certaine agriculture, la restauration parisienne. Mieux encore, parmi les migrants se faufilent les voyous et les monstres qui se chargent chaque jour de rabaisser le peuple de souche et de le terroriser. Bingo ! Le migrant est doublement utile à l’oligarchie : il réduit ses coûts et lui permet de mater le mâle de souche, le germe de toutes les contestations sérieuses, le dernier segment de la société qui se préoccupe encore des prix de l’immobilier et du salaire minimum. Les autres, les fameuses minorités, préfèrent s’inquiéter du taux de mélanine dans le sexe…

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Chronique du 22/10/2021 : le visiteur malvenu

La vidéo de ce jour a été largement inspirée par les anecdotes rapportées par David Galula de son passage en Algérie. En voici une en droite ligne avec sa vision originale et décapante de la pacification.

Le visiteur malvenu

La population a des liens avec la guérilla, bien malgré elle dans la plupart des cas. Elle doit offrir gîte et nourriture à des combattants qui n’utilisent ni uniformes ni badge d’identification. Aux soldats de Galula il est presque impossible de dire qui est qui, faire la différence entre civils et insurgés. Au tout de début de la pacification, Galula recommande de nouer des liens avec la population, non pour se montrer gentils ou amicaux mais pour habituer les villageois à voir leurs mouvements contrôlés. Comment y parvenir sans soumettre les civils à des conditions de vie insupportables ?

Certains proposeront de les enfermer dans des villages dits sécurisés. En Malaisie, les Anglais ont obligé les paysans à vivre dans des hameaux stratégiques entourés de barbelés et fermés hermétiquement la nuit. L’idée est de séparer les rebelles des habitants donc les priver de riz, de pénicilline, de vêtements propres et de renseignements sur le mouvement des Anglais.

En Algérie, les autorités créent des camps de regroupement (appelés aussi village pilote) où les fellahs passent la nuit. Le jour ils peuvent labourer leurs champs. Dans certains cas,  leurs terres sont déclarées zones interdites et les paysans condamnés au chômage.  Pendant la guerre d’Algérie, d’immenses superficies seront vidées de leurs habitants ; l’armée y a le droit de tirer à vue. Les riverains sont obligés de fuir vers les bidonvilles d’Alger ou se regrouper dans les villages que la France monte à la hâte. On parle de 2 millions de déplacés (sur 10 millions d’habitants). Galula rejette ces « solutions », elles lui paraissent contreproductives car susceptibles d’aliéner la France un peu plus la population. Comment susciter le respect et la loyauté de celui dont vous détruisez le mode de vie?

Dans son secteur, Galula recense minutieusement et périodiquement la population. Ses équipes visitent chaque maison et peignent à la chaux le nom du chef de famille et le nombre d’habitants. Le tout est consigné dans un carnet et les données seront mises à jour au travers de visites impromptues. Entrées et sorties sont détectées par ce biais. Si un jeune rejoint le maquis, Galula l’apprend vite et met sa famille sous surveillance. Il y a fort à parier que d’autres départs auront lieu parmi les frères et cousins sans oublier que ceux qui seront restés dans le village pourront offrir le gite à des rebelles le cas échéant. De nos jours, ces techniques seraient inacceptables car trop intrusives mais nous sommes dans les années 1950 et tous les jours des bombes éclatent tuant européens et musulmans. Quand une famille reçoit une visite elle doit la signaler aux Français (si le visiteur passe la nuit). Autrement, Galula confisque un mouton ou une chèvre, propriété de la famille, qu’il fait sacrifier sur le champ. La viande est distribuée aux nécessiteux. Ainsi, le message passe immédiatement, sans attendre les médiations et les lenteurs de la justice officielle. D’ailleurs, il n’existe aucun texte pour sanctionner ce genre de situation, chaque officier improvise comme il peut dans son sous-quartier.

Le système fonctionne à merveille. Trop bien même. Un jour, un homme kabyle souhaite rendre visite à son cousin. Galula est à son P.C quand des villageois lui amènent spontanément l’intrus. Les soldats prennent les renseignements nécessaires et le libèrent. Un peu plus tard, d’autres riverains ramènent le malheureux. Galula le libère à nouveau. Le pauvre voyageur reviendra une troisième fois au poste, toujours escorté par des villageois qui ne veulent pas perdre leur mouton ! Galula ordonnera le transport du visiteur par jeep pour qu’il puisse enfin se réunir avec sa famille.

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Chronique du 14/10/2021 : S’assimiler à quoi ?

Superman sera bisexuel. 007 sera représentée par une femme. La cérémonie des César exhibe des actrices à poil et couverte de tampons hygiéniques. Macron prend des jeunes délinquants au torse nu dans ses bras. La France a instauré la PMA pour lesbiennes, excluant le mâle du processus de reproduction. La loi de bioéthique autorise le croisement de cellules animales et humaines… Et la liste des horreurs est longue.

Quel  individu dans la parfaite maîtrise de ses facultés mentales voudra s’assimiler à la civilisation occidentale ? Quelle personne raisonnable et saine désirera se rallier à cette bande de dingues ?

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Chronique du 15/10/2021 : Pinocchio fait du journalisme

La presse française n’est pas capable de comprendre ce qui se passe dans les quartiers nord de Marseille ou la banlieue lyonnaise. Imaginez donc son incompétence en ce qui concerne les problèmes brésiliens… Pourtant, les correspondants locaux des grands journaux français s’autorisent à émettre des verdicts définitifs concernant le Brésil. Leur dernière bêtise en date concerne le prétendu scandale de la Prevent Senior, une assurance privée qui dispose d’une dizaine d’hôpitaux et de cliniques à São Paulo.

La Prevent Senior figure au cœur d’une cabale menée par ce que la classe politique brésilienne a de plus abject. On l’accuse d’avoir expérimenté sur les patients un « kit » thérapeutique à base de substances ultra-connues comme la choloroquine et l’azuthromicine. Foutaise ! On lui reproche en vérité d’avoir soigné les gens au lieu de les « sacrifier » comme du bétail en les intubant abusivement. Ma propre belle-mère a été sauvée d’une mort certaine par les médecins de la Prevent Senior, et ce à base du « kit » thérapeutique cité ci-dessus. N’en déplaise aux hystériques et aux obscurantistes. Âgée de 80 ans et porteuse d’une maladie chronique des poumons, la patiente a été récupérée d’extrême justesse par des médecins qui soignent au lieu de maltraiter. Des vrais médecins, pas des larbins à la solde des labos. Des vrais praticiens, pas des diplômés de médecine sidérés et terrorisés par la propagande.

De la santé des gens, la caste se fiche. Elle se sert de l’imbécilité généralisée des médias et d’une partie de l’opinion publique pour massacrer la Prevent Senior et l’obliger à quitter le marché. Elle dérange en effet car elle pratique des prix modérés : de 100 à 150 USD par mois tandis que la concurrence facture plus de 500 USD ! Il s’agit donc, à travers la cabale sanitaire, de se débarrasser d’un concurrent qui fait baisser les marges. Un concurrent qui a vu grossir sa base de clients depuis le début de la pandémie, grâce à ses prix et à sa bonne réputation.

Les correspondants des journaux français au Brésil, au lieu d’enquêter, participent de l’entreprise de désinformation. J’espère au moins qu’ils y gagnent quelque chose. Autrement, ils seraient juste incompétents, sourds et insensibles à ce qui les entoure.

Je préfère avoir affaire à Pinocchio plutôt qu’à un âne imbu de lui-même.

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Chronique du 13/10/2021 : le grand déclassement

L’époque est à la dégradation de l’homme européen et occidental. D’une part, l’immigration et la sacrosainte diversité le banalise, faisant de lui un « être humain » comme les autres admis à vivre parmi les nouveaux-venus, alors qu’il est chez lui et devrait jouir de la primauté accordée aux enfants du pays. Il est devenu un étranger comme un autre à Paris, Londres et Berlin.  D’autre part, les mesures restrictives l’ont transformé en un « rat » de plus sur terre, tout bon à être pourchassé par la police (au nom du confinement) et à servir de cobaye de laboratoire. Il est un homme dégradé et vidé de toute singularité.

Descends de ton piédestal, baisse la tête (devant la racaille) et tends le bras (devant le médecin)…comme tout le monde. Du grand déclassement.

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Chronique du 11/07/2021 : la démocratisation de la mort

Macron veut promouvoir une initiative européenne pour interdire la peine de mort au niveau mondial. Quelle drôle d’idée de la part d’un chef d’État dont le pays « élimine » 250 000 grossesses par an ! La France n’est pas ce que l’on pourrait appeler un modèle en matière de protection de la vie, loin de là. 250 000 IVG, bien qu’ils soient légaux au sens de la loi, sont 250 000 vies empêchées, pour ne pas dire tuées.

Sur dix ans, ce sont 2,5 millions de vies qui ont été éliminées. Ça donne le vertige !

La France a renoncé à tuer les criminels irrécupérables, mais n’hésite pas une seconde à tuer les embryons innocents. Cruelle coïncidence : l’instauration de l’IVG a précédé de quelques années à peine l’abolition de la peine de mort (1981). On dirait qu’il eut un passage de relais occulte, l’on s’est déchaîné sur les enfants au lieu de se déchaîner sur les tueurs et les psychopathes.

En réalité, chaque société a un côté sombre, mortifère et cruel. La sagesse (deux mille ans de civilisation à vrai dire) commande de le canaliser, non de le refouler. Jadis, nous canalisions la pulsion de mort dans la chasse, la corrida et la punition des criminels. De nos jours, nous nous infligeons la mort à nous-mêmes : l’utérus est devenu un lieu de mort.

La peine de mort n’a pas disparu, elle a quitté les mains du bourreau pour atterrir entre celles des femmes. Notre société a brisé la barrière morale qui sépare le bourreau (au visage caché par la cagoule) des citoyens. Au final, les femmes et les hommes sont devenus des bourreaux, avec tout ce que cela implique comme blessure narcissique et dégradation morale. Quel immense déclassement de la personne humaine ! Où est le progrès ? Moi, je vois un recul inquiétant dans cette confusion des rôles.

Les voyous aussi ont récupéré le privilège de donner la mort, auparavant réservé à l’État. Ils tuent pour des motifs crapuleux ou au nom de la religion, et personne n’y trouve rien à dire.

Pour toutes ces raisons, Macron devrait éviter de donner des leçons de « vie » à la terre entière.

P.S je ne suis pas contre l’IVG, je suis contre sa massification qui confine à la transformation de la société en un repère d’homicides.

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Chronique du 08/10/2021 :  007

Je vous conseille vivement de voir le dernier 007. Il s’agit d’un spectacle efficace et plaisant. Nous sommes loin du grand cinéma bien entendu, mais nous ne bouderons pas notre plaisir devant ce cinéma populaire qui ne se prend pas au sérieux et s’adresse à toute la famille. Profitez-en vite avant que la patrouille politiquement correcte ne le mette à sac. Ce saccage est prévu pour le prochain épisode où James Bond sera remplacé par une femme issue de la diversité.

Parlons-en de la diversité. James Bond sauve le monde (of course) en collaborant avec la CIA. Quoi de plus normal entre Anglo-saxons qui, dès qu’il s’agit de choses sérieuses, se replient sur leur civilisation et leur ethnicité. Point question de diversité et d’ouverture lorsqu’il s’agit de contrer la Chine dans le Pacifique : l’alliance AUKUS, pour Australie-Royaume Uni- Etats Unis, en est l’incarnation parfaite. Au passage, cette alliance a privé  la France, d’une manière fort inamicale, de 56 milliards d’euros au titre des sous-marins australiens.

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Chronique du 07/10/2021 : Le peuple n’a pas toujours raison

Méfiez-vous des élites, elles nomment « populiste » quiconque ose redonner à la démocratie un peu de son essence qui est la souveraineté du peuple. Nos élites n’acceptent la démocratie que lorsqu’elle tourne le dos au peuple et agit contre ses intérêts. La démocratie libérale se nourrit de l’impuissance des classes populaires et des classes moyennes. Notre division, notre affaiblissement, notre abrutissement sont l’oxygène du système.

Méfiez-vous du peuple, il se vend pour pas grand-chose, il aime se faire cocufier et a la mémoire courte. Notre peuple a accepté le grand remplacement pendant quarante ans. Il a été acheté par les élites au moyen de la Coupe du Monde de 1998 où a été mise en scène la fable de la diversité heureuse. Le peuple n’a pas levé le petit doigt contre le laxisme pénal, il ne fait rien d’ailleurs contre cette politique scélérate aujourd’hui. Il attend qu’on lui vienne en aide… Il attend le sauveur, tandis que ses enfants se font massacrer.

C’est à désespérer.

Les considérations ci-dessus ne doivent pas vous faire haïr le peuple. Non. Il convient de le prendre sous son aile et de le protéger contre lui-même, avec bienveillance et abnégation. Tel est le rôle des bonnes élites.

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Chronique du 05/10/2021 :  la politique, c’est raconter une histoire

La chronique de ce jour s’inspire de ces deux phrases :

« Les histoires ont le pouvoir d’envoyer les enfants au lit et les soldats à la guerre »

Jens Eder, chercheur en audiovisuel et professeur d’art dramatique

« Dites-moi des faits et je vais apprendre. Dites-moi la vérité et je vais croire. Mais, si vous me dites une histoire, elle vivra à jamais dans mon cœur »

Proverbe amérindien

Quiconque veut faire de la politique doit raconter une histoire puissante et engageante. On n’obtient pas le changement, on ne met pas les gens en mouvement avec des statistiques et des indicateurs.

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Chronique du 04/10/2021 : Non-lieu

Quand je vois un homme ou une femme masqués, je vois une non-personne.

Quand je me balade dans la rue parmi les gens masqués, je me trouve dans un non-lieu.

Ils ont effacé la diversité. Les nains et les eunuques qui nous gouvernent ont éradiqué la diversité des visages et des sourires. Ils ont uniformisé les identités. Brésiliens, Français, Espagnols, Arabes, nous sommes tous pareils avec nos muselières sanitaires marqués du logo 3M. Quelle dégradation de l’humain ! Quelle disgrâce !

Pas la peine de voyager : impossible de se dépayser. Tous les lieux se ressemblent. Ce sont des non-lieux car ils sont vides de ce qui importe le plus : l’humain.

O civilisation qui a tué l’interaction entre les individus, ô civilisation qui a interdit le baiser, le sourire et l’accolade, il ne te reste plus qu’à brûler en enfer !

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Chronique du 01/10/2021 : Quand l’Occident sonne creux

Cela fait au moins soixante ans que l’Occident « emmerde » la planète entière au nom des droits de l’homme. La France s’y est prise plus tôt, elle qui donne des leçons de Liberté, d’Egalité et de Fraternité depuis 1789.

Tout ça pour quoi ? Pour se confiner honteusement dès l’apparition du virus, pour obliger les gens à porter le masque, pour transformer les citoyens libres en cobayes ?

L’Occident a eu peur, alors il s’est sabordé. Quelle honte ! Les musulmans aussi ont peur, ils ont peur du Jugement Dernier. Ils oppriment les femmes et les homosexuels pour ça. Qu’allez-vous leur dire la prochaine fois que vous leur donnerez des leçons de démocratie ? Vous êtes au même niveau qu’eux : vous méprisez la liberté car votre peur vous domine. (et entre nous, je préfère avoir peur du supplice de l’Enfer que du virus)

L’Occident opprime au nom du Bien Commun, la fameuse solidarité qui oblige les uns à masquer leur visage et les autres à se faire piquer une, deux voire trois fois. Les musulmans aussi oppriment au nom du Bien Commun. Dans leur vision du monde, une société harmonieuse est une société où la femme est voilée et où elle hérite moins que l’homme.

Très sincèrement, il y a de quoi désespérer de l’Occident. Tout ça pour ça ? Autant de bruit, d’indignation et de bons sentiments pour s’écraser aussi honteusement…

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Chronique du 30/09/2021 : Quand les contre-maîtres s’emparent du débat démocratique

Ils sont insupportables et présomptueux. Ils sont la quintessence de notre époque où l’équipage du Titanic s’autorise à donner des cours de pilotage après le naufrage !

Je me réfère aux vérificateurs que les médias nomment « fact checkers », expression horrible importée de l’Anglais comme une recette de hamburger saturé de gras et de sucre, copiée sur le site web d’une chaîne de malbouffe américaine. Nos vérificateurs crânent et donnent des leçons alors qu’ils sont vides de l’intérieur. Aucune culture, aucune production littéraire ou artistique, aucun bagout. Juste l’assurance d’être soutenu par son maître à chaque aboiement. Définition du chien de garde. Vous me direz que le berger allemand a une certaine noblesse, le vérificateur lui compense en traitant le public avec condescendance, confondant le mépris avec le sang bleu. Il n’est rien d’autre au fond qu’un contre-maître dans une plantation. Il est comme nous, un esclave, mais il s’obstine à cacher sa servitude en nous traitant comme des animaux.

J’invite les hommes et les femmes politiques véritables à s’affranchir de l’empire des contre-maîtres et autres tâcherons de l’information. Qu’ils quittent le plateau à chaque fois que l’antenne est donnée aux stagiaires arrogants qui trouvent dans wikipedia les réponses à tous les problèmes. J’invite les chefs naturels à restreindre le débat démocratique aux seules voix légitimes à les censurer : les élus, les intellectuels (les vrais, pas les baudruches sponsorisées par les états étrangers et les lobbies) et les citoyens libres. Un chômeur peut être un citoyen libre, s’il parle en son nom. Un vérificateur est un salarié servile qui surveille le troupeau. Qu’il soit rassuré cela dit, nous le recevrons les bras ouverts s’il s’affranchit. Contrairement à ses maîtres, nous ne sommes ni intolérants ni sectaires.

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Chronique du 29.09.2021

L’assimilation naturelle

Le Brésil est une véritable machine à assimiler. Ici, l’étranger n’a pas le choix : soit il s’assimile, soit il meurt. Impossible ou très difficile de rester soi-même et de s’enfermer dans une bulle identitaire dans ces contrées. Il en va de la survie de la personne, car la société brésilienne ne parle pas de langue étrangère, elle ne fait pas de place aux faibles et aux déshérités, elle repose sur les relations interpersonnelles. Là où en France, on peut dire « merde » au pays d’accueil et fréquenter l’hôpital et obtenir les allocations ; ici, il est strictement impossible de gagner son pain sans tisser des liens avec des Brésiliens qui vont vous ouvrir les portes de l’Etat, de l’hôpital et des entreprises.

Par ailleurs, le Brésilien, par sa personnalité , coupe court à toute velléité « impérialiste » de telle ou telle diaspora. Tu dis à une brésilienne que sa jupe est trop courte, son mari ou son ami risque de te remettre à ta place à l’aide d’un revolver. La violence endémique d’ailleurs dissuade les « loups isolés » et les « racailles », car la mafia ne tolère pas qu’un étranger brise son monopole des crimes et des délits.

Enfin, et c’est une vérité qui dérange, les Arabes installés au Brésil ne sont pas des Maghrébins. Il s’agit de Libanais et de Syriens, des gens capables de former des noyaux d’excellence partout où ils se trouvent. Ils sont portés sur les études supérieures, excellent dans le commerce et la banque. Ils ont tellement réussi qu’ils ont fait élire plusieurs maires à São Paulo (une ville de onze millions d’habitants) et un président de la République ! Parmi les Libanais et les Syriens, relativement peu de musulmans aussi. A titre personnel, je crois que l’Islam ne pose aucun problème quand il est en minorité et quand il est concurrencé par d’autres communautés. Chez les Libanais et les Syriens du Brésil, les maronites sont en concurrence avec les sunnites qui courent après les chiites etc. Tous sont en concurrence avec les juifs venus d’Europe de l’Est, les Japonais de São Paulo, les Coréens, les noirs et les Indiens. C’est la concurrence entre les communautés qui oblige les uns et les autres à cesser de « déconner » et à donner le meilleur d’eux-mêmes. En France, plusieurs immigrés ont le luxe de « déconner » car la CAF paye et rattrape leurs bêtises : au Brésil, ils mourraient de faim.

Le Brésil est donc une terre promise de l’assimilation, au point où les gens oublient d’où ils viennent au terme de deux générations. On touche ici le drame de l’assimilation : c’est un abandon de ses ancêtres pour en gagner d’autres. Ainsi est la vie, il n’y a pas de déjeuner gratuit.

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Chronique du 28/09/2021 :

La magie du Brésil

Le Brésil est un pays formidable, réellement magique, aussi magique qu’il n’est possible de l’imaginer. Voyez vous-mêmes : la semaine dernière, une délégation brésilienne s’est rendue à New York pour participer à l’Assemblée Générale des Nations Unies ; Bolsonaro sa femme, son fils et plusieurs ministres en ont fait partie ; à la fin du séjour, trois membres de la délégation ont attrapé l


Source : https://drissghali.com/fr/2021/11/18/non-politiquement-correct-podcast/